Un nouveau réseau de chaleur pour Le Plessis-Robinson et Châtenay-Malabry

Un nouveau réseau de chaleur pour Le Plessis-Robinson et Châtenay-Malabry
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Les maires Philippe Pemezec et Carl Segaud, et Yves Lederer, président du groupe Coriance, lors de la signature du contrat de délégation de service public le 9 avril. © DR

Les communes de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson se sont associées pour créer un nouveau réseau de chaleur mutualisé qui utilisera notamment la géothermie, ce procédé consistant à exploiter l’eau naturellement chauffée des nappes phréatiques. Objectifs : améliorer la qualité de l’air de ces collectivités en substituant les énergies renouvelables aux énergies fossiles, permettre aux habitants de bénéficier de la chaleur » à un prix compétitif et à long terme » (puisque décorrélée aux fluctuations du prix des énergies fossiles), et contribuer à l’indépendance énergétique des deux villes.

Leurs maires (LR) Carl Segaud et Philippe Pemezec ont signé, le 9 avril, un contrat pour le développement de ce nouveau réseau de chaleur, avec Yves Lederer, le président du groupe Coriance. Groupe auquel les deux villes ont confié ce projet dans le cadre d’une délégation de service public. Ce « Réseau Terra Confort » (filiale du Groupe Coriance) aura pour mission de créer et d’exploiter ce réseau de chaleur alimenté à 88% par des énergies renouvelables et locales. ” Coriance va investir 96 millions d’euros via la société Réseau Terra Confort pour créer des moyens de production de chaleur dédiés, dont la géothermie dogger, 29 km de réseau et 155 postes communicants et innovants », indique le groupe. Ce réseau totalisera 37,5 km avec ceux déjà à la disposition des deux communes : le réseau (1,7 km et 17 postes) de Châtenay-Malabry qui alimente l’écoquartier LaVallée avec une chaufferie biomasse et des chaudières à gaz et le réseau Loup Pendu (6,8 km et 41 postes) du Plessis-Robinson qui utilise la géothermie néocomienne (nappe phréatique située à 700 m de profondeur) et des chaudières à gaz.

Ce futur réseau de chaleur mobilisera trois sources d’énergie renouvelables : la géothermie dogger (qui exploitera une nappe située entre 1 800 m et 2 000 m de profondeur) avec la construction d’une nouvelle centrale qui sera mise en service en 2025, la géothermie néocomienne (qui exploiter un aquifère situé à 1 000 m de profondeur) et de la biomasse. ” Les travaux de création de ce réseau de distribution de chaleur débuteront en 2024 avec la création des réseaux structurants du quartier Cité Jardin, garantissant ainsi une flexibilité dans les raccordements des immeubles de ce quartier au fur et à mesure de la poursuite des travaux de réhabilitation. », annonce le Groupe Coriance qui précise également que « le réseau évoluera en fonction des futurs développements des villes de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson « . Le groupe offrira également la possibilité aux habitations individuelles situées à proximité du réseau de s’y connecter.

A terme, plus de 133 GWh de chaleur seront distribués chaque année via ce réseau, soit de quoi chauffer l’équivalent de 15 000 logements, et éviter 31 500 tonnes d’émissions de CO par an.2.

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