les jeunes de l’IEM Charlemagne à l’heure paralympique toute la semaine

les jeunes de l’IEM Charlemagne à l’heure paralympique toute la semaine
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Face au but de handball, les tentatives se succèdent. Et les buts aussi, sous les encouragements et les applaudissements des éducateurs, soignants et responsables de l’Institut d’éducation motrice (IEM) Charlemagne, à Ballan-Miré.

Depuis le lundi 15 avril et jusqu’au jeudi 18 avril 2024, l’établissement est en période paralympique avec, tous les après-midi, des séances de handball, football et basket fauteuil, escalade, sarbacane, boccia, escrime, taekwondo, tennis de table, golf et danse. Des tables rondes et des témoignages sont également prévus.

Les jeunes s’essayent à l’escalade.
© Photo NR, Alexandre Métivier

Un partenariat multiple

« C’est l’aboutissement d’un projet de plusieurs mois, dans le cadre d’une opération ESMS et clubs, initiée par le Comité Paralympique et Sportif Français »indique Murielle Bonnot, la directrice des locaux, gérés par VYV³ Centre-Val de Loire.

« Le dispositif a été créé suite au constat du manque d’offre de pratiques et pour accompagner les clubs à proposer des activités parasportives.précise Emmanuelle Ollier, représentante régionale du comité. Nous proposons un soutien financier, avec 1 500 € pour les quinze premières séances, puis 500 € pour la pérennité au-delà de cette année olympique et paralympique. »

Outre Ballan-Miré, une quinzaine de conventions ont été signées dans le département d’Indre-et-Loire, et une cinquantaine dans la région. L’Agence Régionale de Santé (ARS) est étroitement liée au projet, “ce qui n’est pas le cas dans toutes les régions”ajoute Emmanuelle Ollier.

Les jeunes jouent à la boccia.
© Photo NR, Alexandre Métivier

Durant ces quatre jours, les familles des enfants sont impliquées dans les activités. “Tous les enfants participent, évidemment pas obligatoire”, poursuit Murielle Bonnot. Sur l’activité handball, réalisée par un employé et un service civique de l’US Joué-lès-Tours handball, Stanislas, le gardien, a abandonné au dernier moment, préférant surveiller ses camarades.

Un moment apprécié

« Nous avons depuis plus de dix ans une section de handball fauteuil et de handball adapté, avec une quarantaine de licenciés.rappelle Mathieu Degrémont, avant de diriger la séance de trente minutes. Nous essayons de développer notre approche du handball pour tout le monde. Il y en a de l’IEM qui nous accompagnent une fois par mois pour des séances au gymnase de Matarazzo. » Cette semaine, il sera là tous les après-midi pour proposer “des initiations aux jeunes n’ayant jamais touché au ballon ou à ce type de chaise”.

Tia a essayé la sarbacane
© Photo NR, Alexandre Métivier

Tia, 21 ans, n’a pas l’intention de s’essayer à ce sport. Elle a plutôt ciblé le football en fauteuil. Après avoir essayé la sarbacane. « Il faut pouvoir régler correctement la hauteur pour marquer des points. Ce n’est pas la première fois que j’essaye cette discipline”glisse la jeune femme de 21 ans. « C’est une bonne chose d’avoir ce genre d’événement ici. Peut-être que faire du sport m’aidera à perdre du poids et à mieux marcher. Elle ajoute. En ce moment, j’ai des problèmes avec mon genou. »

 
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