Dans un communiqué envoyé ce matin, la TUAC 501 a précisé qu’elle « ne peut donc pas présenter cette hypothèse à ses membres. Il appartient à l’employeur d’informer le conciliateur de cette décision.
“Même si nous continuerons à travailler assidûment pour parvenir à un règlement satisfaisant, nous serons présents dès 13 heures devant l’hôtel de ville pour exprimer notre profonde déception face à cette décision”, ajoute le syndicat.
De son côté, l’Institut canadien du Québec, qui est l’employeur, s’est engagé mardi « à poursuivre les négociations pour régler le plus rapidement possible le conflit de travail ».
Il ajoute que « plusieurs éléments constructifs proposés dans l’hypothèse d’un règlement constituent une base prometteuse pour la poursuite des discussions ».
Depuis le 1er mars, la grande majorité des 26 bibliothèques municipales du Québec sont fermées en raison du conflit. Seules trois bibliothèques restent ouvertes, avec des horaires réduits : Gabrielle-Roy, Étienne-Parent et Monique-Corriveau.
C’est au maire de s’impliquer, dit l’opposition
Le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Claude Villeneuve, a vivement réagi mardi.
« Nous avons démontré que c’est la Ville qui bloque. Nous trouvons cela totalement inacceptable », a déclaré celui qui promet de « challenger » l’équipe du maire sur le sujet.
Claude Villeneuve a également plaisanté à propos d’une récente publication Facebook de Bruno Marchand à l’occasion du Salon du livre de Québec. « L’avenir est radieux parce que les livres existent, et au Salon du livre nous avons vu une extraordinaire convergence de lumières », a écrit le maire de Québec. « Au Québec, il y a 26 salons du livre tout au long de l’année, on les appelle bibliothèques. Il est de la responsabilité de la Ville de s’assurer que le service soit offert », a déclaré Claude Villeneuve.
Avec Valérie Gaudreau
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