Mauvais film dimanche soir au Samu de Paris. Le système informatique a montré des signes de faiblesse, un peu avant 21 heures, avec des craintes d’une répétition de ces cyberattaques qui ont déjà paralysé plusieurs hôpitaux. «C’était un bug informatique vite résolu», rassure ce mardi Frédéric Adnet, patron du Samu de Paris qui a succédé à Pierre Carli en 2023.
Parmi les huit services d’aide médicale d’urgence en Île-de-France, le Samu de Paris basé à l’hôpital Necker (AP-HP), Paris 15e, est le plus important. Chaque année, il soigne en moyenne plus de 300 000 patients, toutes causes confondues, soit, en moyenne, plus d’une trentaine par heure.
Le central téléphonique, qui permet de réguler les appels et d’évaluer l’urgence, a pu fonctionner indépendamment du système informatique, indique-t-il. “Les appels ont pu continuer à être traités, les informations ont été simplement traitées au stylo et au papier comme avant, il n’y a eu aucune perte d’appel”, assure Frédéric Adnet, précisant que la panne a été résolue dans la soirée par un helpdesk informatique. . Les dossiers créés en version papier ont ensuite été saisis électroniquement.
Cet épisode n’a d’ailleurs rien à voir avec la gigantesque panne du soir du 2 juin 2021, qui hante encore les esprits. Elle avait paralysé l’accès téléphonique aux secours sur tout le territoire, Samu, pompiers de Paris, police, etc. Des numéros d’urgence alternatifs avaient été mis en place par département et une cellule de crise activée place Beauvau.
