Lors de la dernière campagne agricole, le Sénégal a enregistré une performance notable avec des taux de rendement des cultures de céréales et de légumineuses augmentant entre 60 et 70%. Ces chiffres ont été présentés à Mbour, où l’innovation agroécologique a porté ses fruits.
La microdose et le placement profond d’urée sont au cœur de cette avancée, techniques évoquées par Mbène Dièye Faye, coordinateur national du projet Feed the Future Sénégal Dundël Suuf. Ce programme se concentre sur l’optimisation de la fertilisation des sols pour booster la production.
L’impact de ces méthodes est particulièrement impressionnant sur les cultures de mil et de riz. Dans des zones clés telles que la vallée du fleuve Sénégal ou la Casamance, les microdoses appliquées au riz peuvent atteindre des taux de rendement allant jusqu’à 70 %.
Confirmées par Maïmouna Tine, de l’Agence nationale de conseil agricole et rural, ces avancées soulignent l’efficacité des nouvelles pratiques agroécologiques. Plus que des chiffres, ces techniques offrent un réel espoir d’augmentation de la productivité dans plusieurs régions du pays.
De plus, ce projet bénéficie du soutien de partenaires internationaux tels que l’Agence des États-Unis pour le développement international, assurant ainsi non seulement des avancées techniques mais également une coopération pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise.
