Mbour, 16 avril (APS) – L’utilisation de microdoses et le placement en profondeur de l’urée, deux nouvelles techniques agroécologiques, ont permis d’atteindre des taux de rendement compris entre 60 et 70%, lors de la campagne agricole 2022-2023, a-t-on appris lundi. à Mbour (ouest), de Mbène Dièye Faye, le coordinateur national du projet « Feed the Future Sénégal Dundël Suuf », dédié à la fertilisation des sols.
Ces résultats concernent les céréales et les légumineuses, a-t-elle précisé lors d’un atelier d’évaluation de la campagne 2022-2023 du projet.
Pour le mil, « on a enregistré des taux de rendement supérieurs à 60 %. Quand on applique la microdose sur les cultures de riz, le taux peut monter jusqu’à 70% dans la vallée du fleuve Sénégal ou en Casamance », a expliqué Mbène Dièye Faye.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l’utilisation de deux nouvelles techniques, le microdosage et le placement profond de l’urée, notamment concernant le riz, a confirmé Maïmouna Tine, la directrice chargée de l’Est du Sénégal et de la Haute Casamance à l’Agence nationale de conseil agricole et rural.
Les tests ont enregistré des rendements excédentaires pour le mil, le riz et l’arachide, avec des taux de rendement variables d’une zone à l’autre, selon Mme Tine.
Le projet « Feed the Future Sénégal Dundël Suuf » est mis en œuvre dans plusieurs régions du Sénégal par le Centre international pour le développement des engrais.
Son financement provient de l’Agence des États-Unis pour le développement international.
Son objectif est d’augmenter la disponibilité de nouveaux engrais de qualité, d’améliorer la fertilité des sols et d’augmenter la productivité agricole sénégalaise.
DOB/ADI/ESF/ASG
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