Un récidiviste de violence domestique aurait à nouveau attaqué la même victime

Un récidiviste de violence domestique aurait à nouveau attaqué la même victime
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Selon les informations du Service de police de Sherbrooke, une femme a été transportée à l’hôpital vendredi soir pour des « fractures et coupures » liées à des agressions. Sherbrooke Corrie Kenneth Cameron, 46 ans, a alors été arrêté, puis a comparu en fin de semaine.

Le Sherbrookois a été accusé de voies de fait armées et de voies de fait causant des blessures. Il fait également face à des accusations de séquestration, de résistance à son arrestation et de « cause volontairement de douleurs, de souffrances ou de blessures inutiles à des animaux ».

L’avocate de l’homme, Me Mélissa Gilbert, a demandé que l’aptitude à comparaître de son client soit évaluée. En attendant, il ne pourra pas communiquer avec la victime. Son dossier reviendra devant le tribunal lundi prochain.

rapport accablant

Corrie Kenneth Cameron a été libérée de prison en décembre 2022, après avoir été reconnue coupable d’infractions similaires commises entre 2019 et 2020. « Aujourd’hui âgée de 45 ans, vous purgez une troisième peine fédérale depuis septembre 2020 pour des crimes d’agression ayant causé des dommages, […] pour avoir pointé une arme à feu, pour agression avec une arme […]», est-il écrit dans le rapport 2022 de 11 pages rédigé en anglais par le Service correctionnel du Canada comprenant La galerie j’en ai reçu une copie.

“Selon vos antécédents, vos antécédents criminels ont débuté à l’âge de 18 ans et comprennent des vols à main armée et deux voies de fait graves contre des détenus lors de votre incarcération en 1999 et 2000”, précise-t-on également.

Le rapport conclut également que l’homme est issu « d’un environnement familial dysfonctionnel marqué par l’alcool et les violences domestiques ».

« Votre dossier fait état d’un usage fréquent d’armes et de nombreuses victimes, parmi lesquelles des inconnus, des membres de la famille, des partenaires intimes, des codétenus et des agents de la paix, avec des conséquences très graves pour certains d’entre eux. entre eux », est-il écrit.

Dans un rapport daté de novembre 2021, « le psychologue a évalué que vous présentiez un risque élevé de récidive en termes de violences, tant dans un contexte général que dans un contexte conjugal ».

— Extrait du rapport datant de 2022

À l’époque, l’accusé avait suivi avec succès les modèles de programmes correctionnels intégrés. Il a été libéré sous de strictes conditions.

Violence domestique et récidive

Sans vouloir aborder des cas précis, la directrice de l’Escale de l’Estrie, Dominique Côté, indique que pour les victimes de violence conjugale « la seule solution 100 % sécuritaire est que le conjoint soit incarcéré ». «Lorsque l’auteur des violences est derrière les barreaux, la femme victime de violences et ses enfants ont beaucoup moins peur de sortir et de vaquer à leurs occupations, car ils savent que le danger est écarté à 100%», explique-t-elle.

Selon elle, les bracelets anti-rapprochement « connaissent des résultats mitigés ». « Ce n’est pas facile de sortir d’un cycle de violences conjugales lorsque le conjoint décide de s’accrocher et de maintenir la pression », reconnaît-elle.

La sortie de prison d’un ex-conjoint violent représente « de la peur, du désespoir et de l’incompréhension », estime Mme Côté. « Pour une femme qui a vécu un certain nombre de mois ou d’années en sécurité, à partir du moment où il sort de prison, cela évoque beaucoup de choses », exprime-t-elle. Il y a les souvenirs que cela rappelle et tout l’aspect émotionnel, mais aussi qu’elle va recommencer à vérifier si elle est suivie. Elle regarde ce qu’elle fait. C’est un risque qui avait disparu et qui réapparaît du jour au lendemain.»

Mme Côté indique qu’au-delà de la prison, « la meilleure autre solution est que la personne qui a commis des actes violents fasse un travail sur elle-même et progresse. Malheureusement, les victimes n’ont aucun contrôle là-dessus», déplore le directeur d’Escale.

Voir des femmes qui pourraient être victimes de violence conjugale après la sortie de prison d’un conjoint « est extrêmement triste », décrit Mme Côté. « Chaque fois que nous voyons une femme victime d’un tel acte, nous espérons qu’elle trouvera de l’aide. Nous espérons pouvoir l’aider », dit-elle.

Et selon la coordonnatrice des communications et des relations publiques du CAVAC, Karine Mac Donald, la violence conjugale est « malheureusement un crime où plusieurs événements violents peuvent survenir dans une même relation ». « Ce n’est pas une peine – qu’elle soit petite ou grande – qui mettra nécessairement fin à la violence. Le réseau CAVAC offrira des services à ces personnes pour les aider à se mettre en sécurité lorsque les risques de récidive sont plus grands », résume-t-elle.

 
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