Faits divers
Photo d’illustration © Eric Renom/LaPresse/Shutterstock/SIPA
Les prud’hommes d’Angers ont traité, ce lundi 15 avril, le cas d’une femme transgenre originaire de Château-Gontier-sur-Mayenne, employée dans un restaurant McDonald’s de Segré (Maine-et-Loire) selon Le Parisien. Elle avait été recrutée pour travailler en cuisine.
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Son coming out a eu lieu en janvier 2023, lorsqu’elle est arrivée en retard au fast-food, maquillée. Le 24 janvier, elle est convoquée par la direction qui lui demande de revoir sa tenue et son maquillage. Elle dénonce alors des propos transphobes, des discriminations et du harcèlement de la part de certains membres de l’équipe ou de la direction. Cette situation la pousse à prendre la décision de ne plus aller travailler et entame un procès auprès de la franchise.
Une décision rendue en juin
La défense du patron du fast-food reconnaît des maladresses mais nie toute forme de discrimination. Me Pascal Landais a argumenté : « L’entreprise appliquait un règlement intérieur en vigueur bien avant l’arrivée du plaignant. Chez McDonald’s, il existe un principe de neutralité. Tout le monde dans une entreprise n’est pas prêt à affronter une transition. Ce sont des sujets délicats. Il y a peut-être eu des propos tenus sous le stress du service mais aucune stigmatisation. De plus, la direction elle-même a annulé l’avertissement. »
De son côté, le McDonald’s de Segré rappelle que « la lutte contre le harcèlement et les discriminations est prise avec le plus grand sérieux. Si de tels comportements devaient être avérés, ils feraient l’objet de sanctions exemplaires, conformément à la politique de tolérance zéro de la marque.« . La décision du tribunal des prud’hommes d’Angers a été délibérée et sera rendue le 24 juin.
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