16 PLAQUES TOURNANTES RÉPERTORIÉES AU SÉNÉGAL – .

16 PLAQUES TOURNANTES RÉPERTORIÉES AU SÉNÉGAL – .
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Le Sénégal est touché par les différents types de criminalité constatés dans la sous-région ouest-africaine. L’Initiative mondiale contre la criminalité organisée et transnationale a identifié 16 niches criminelles.

Le contexte sous-régional, marqué par l’instabilité dans plusieurs pays, alimente la criminalité. Le Sénégal n’est pas épargné. 16 hubs pour différents types de trafics criminels ont été identifiés. A l’ouverture d’une session de formation sur la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (pêche INN), le trafic d’êtres humains et la criminalité forestière à l’intention des journalistes d’investigation d’Afrique de l’Ouest, Global Research Initiative est revenu sur ces données.

Selon eux, les lieux où se déroulent les trafics illicites sont Goxu Mbathie à Saint Louis, la ville de Dakar, l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) à Diass, Mbour, Kaolack, Salikégné, en Casamance, et Kolda. . On note également la présence de trafiquants dans le Parc National du Niokolo-Koba, Kidira, Tambacounda, Médina Gounass, Vélingara et Kédougou.

Les chercheurs sont également convaincus qu’une surveillance attentive du parc national du Niokol-Koba est nécessaire pour éviter qu’il ne devienne un refuge pour les criminels. Le parc est vulnérable du fait de sa proximité avec le Mali, miné par la présence des jihadistes. Il y a aussi sa richesse en or qui suscite la convoitise des opérateurs illégaux.

La ville de Touba est également un point « chaud ». Des études réalisées par Global Initiative montrent qu’il existe plus de 400 dépôts clandestins de drogue. Cela se traduit par le développement de maladies rénales avec plus de 200 nouveaux cas enregistrés chaque année.

Parmi les types de trafic de drogue constatés au Sénégal, le commerce de la cocaïne occupe la première place. Vient ensuite la vente du cannabis cultivé en Casamance et dans la région des Niayes. Le trafic de faux médicaments arrive en troisième position. On retrouve également le trafic d’êtres humains, la criminalité liée aux espèces sauvages, la criminalité liée à la flore, le trafic de drogues de synthèse et le trafic d’armes. Au Sénégal, il existe également un commerce illicite de produits contrefaits.

De manière générale, la sous-région ouest-africaine reste fragilisée par divers types de trafics. « L’indice de criminalité organisée de l’Initiative mondiale montre que le plus grand marché criminel en Afrique de l’Ouest reste le trafic de cocaïne et qu’il connaît une croissance très rapide », souligne le directeur de l’Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest de l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (Gi -Toc), Lucia Bird. La traite des êtres humains suit.

Néanmoins, dit-elle, « il y en a d’autres dont le dynamisme est important. C’est à l’image du trafic de drogues de synthèse qui est en phase d’accélération et pose un défi majeur aux États en raison de son faible prix. Selon Lucia Bird, « tous les ports des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest sont des points d’entrée importants pour les flux illicites ». Il a ajouté que « les aéroports jouent également un rôle important et assurent le trafic entre les différents pays ».

 
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