Après le temps des manifestations à Toulouse, la Chambre d’agriculture recense les agriculteurs les plus vulnérables

Après le temps des manifestations à Toulouse, la Chambre d’agriculture recense les agriculteurs les plus vulnérables
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Après les manifestations agricoles historiques de cet hiver et les annonces du gouvernement, les agriculteurs ont regagné leurs exploitations, mais pas question de laisser en liberté les plus vulnérables. C’est le sens de la « charte d’engagement crise 2024 » envoyée en même temps qu’un courrier de la préfecture fin mars. C’est’un questionnaire mis en place par la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne pour inciter les opérateurs en difficulté à se manifester.

Plus de 25 réponses en moins de dix jours

« Identifiez-les » puis suivez-les en leur apportant une aide au cas par cas. “Je me dis qu’on arrive peut-être à lever le tabou qui est de dire ‘je ne dis pas, je reste à la maison et je travaille plus et ça va aller’ par contre quand je voir qu’on a déjà plus de 25 contacts au bout de quelques jours, c’est énorme, je me dis qu’on a beaucoup de travail pour faire ce travail de mise en réseau”explique Marie Blandine Doazan, vice-présidente de la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne en charge du dispositif.

La cellule React de la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne existe déjà pour aider les agriculteurs vulnérables, mais avec la crise agricole de 2024, l’idée est de renforcer l’accompagnement. “Souvent, vu le contexte, c’est financier, mais ça peut être moral, ou des soucis de santé aussi”, souligne Marie Blandine Doazan. D’où l’intérêt d’associer les banques, les coopératives ou la Mutualité sociale agricole (MSA) à la table si nécessaire.

Les retards de paiement toujours au menu du jour

Et pour les trois agents de la Chambre qui travaillent dans le département, il s’agit de rappeler les agriculteurs et d’aller sur le terrain. Diagnostic économique et technique…“Nous sommes aussi là pour écouter donc nous parlons d’économie et de technique, mais nous parlons du domaine privé, qui fait partie de l’ambiance générale de l’opération et nous n’avons pas de solutions à tout, mais parfois juste “en parler”. , décharger un peu les bagages, nous permet d’envisager d’autres solutions”précise Gaëlle Lemaire, une des conseillères de l’unité Réagir.

Et la période est compliquée confirme Gaëlle Lemaire. Alors que le délai de dépôt des dossiers PAC 2024 a débuté le 1er avril, certains opérateurs n’ont toujours pas bénéficié d’aides complémentaires au PAC 2023. “Le problème c’est qu’on leur demande de faire des démarches administratives pour obtenir d’éventuelles aides et ils ne savent pas quand elles seront versées, on ne sait pas non plus comment leur répondre”.

Il en va de même pour les indemnisations liées à la maladie hémorragique épizootique (MHE), épidémie qui touche les élevages bovins et ovins notamment dans le sud du département de la Haute-Garonne ; les élevages avec des animaux détectés en 2024 ne sont pas actuellement une priorité.

La cellule React de la Chambre d’Agriculture de la Haute Garonne à 05.61.10.43.00 (9h-12h).

 
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