Exaspéré à Ethe (Virton), un chauffeur de bus donne un coup de tête à un parent d’élève mal garé

Exaspéré à Ethe (Virton), un chauffeur de bus donne un coup de tête à un parent d’élève mal garé
Descriptive text here

Les faits remontent à la rentrée scolaire le 29 août 2022.

Un bus transportant des enfants arrive près de l’école primaire provinciale d’éducation spécialisée d’Ethe (Virton).

A partir de là, deux versions s’opposent.

La première version est celle du chauffeur de bus, chauffeur expérimenté, âgé de 57 ans : « Une voiture était mal garée dans cette petite rue et ne me permettait pas de garer et de débarquer les étudiants. J’ai donc klaxonné à plusieurs reprises pour que le chauffeur arrive le plus vite possible et fasse bouger son véhicule. Une personne a fini par sortir de l’école, est venue vers sa voiture et m’a fait des gestes. Il m’a crié des insultes. Je suis sorti de mon bus et je l’ai frappé.» affirme le conducteur un an et demi plus tard devant le tribunal correctionnel d’Arlon.

Se défendant sans avocat, le chauffeur ajoute : «Je n’étais pas obligé de faire ça bien sûr. Vous savez, chaque jour, nous sommes attaqués verbalement.

“Il se croit tout puissant”

Me Gaël Thiry, partie civile pour le parent de l’élève ayant reçu un coup de tête, donne au tribunal une version des faits très différente : « Nous avons ici affaire à l’attitude d’un homme, ce chauffeur de bus qui se croit tout-puissant. Mon client est venu accompagner son enfant à la rentrée scolaire. Lorsqu’il a entendu les klaxons, il est sorti de l’école et a déplacé son véhicule . Mais alors c’est le conducteur de buvaits qui a attaqué mon client sans raison. D’ailleurs, un autre chauffeur, témoin, rapporte que mon client n’avait aucune attitude belliqueuse ou provocatrice. Et l’employeur du chauffeur, le TEC, a sanctionné ce dernier suite aux faits (NDLR. Le chauffeur a été suspendu de son travail pendant six mois.»

Jugement le 27 mai

Le adjoint du procureur du roi, Loïc Richard, regrette pour sa part que la médiation pénale ait été refusée par le prévenu qui a refusé de s’excuser.

« Le prévenu n’ayant pas de casier judiciaire, je ne suis pas opposé à une peine de travaux ou à défaut, à un sursis probatoire avec obligation de suivre une formation Arpège en gestion des violences »dit le représentant du parquet.

Le prévenu accepte la sanction que le tribunal lui infligera le 27 mai prochain. Il s’agira soit d’une peine de travaux, soit d’un sursis probatoire de peine avec conditions à respecter.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Sodiparc met en place des solutions de mobilité pour se rendre au marché nocturne
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités