La première pierre du futur centre de tour de contrôle numérique des aéroports wallons a été officiellement posée lundi dans la zone Ecolys, en périphérie de Namur. La construction du bâtiment devrait s’achever vers la Toussaint 2025 avant l’emménagement des contrôleurs aériens de Skeyes fin 2026.
Conçu avec des technologies de pointe, ce centre remplacera les deux tours de contrôle vieillissantes actuellement situées en bordure des aéroports de Charleroi et de Liège. Sur chacun des deux sites, un mât équipé de 14 caméras à son sommet sera érigé à une hauteur de 47 mètres afin de bénéficier d’un champ de vision adéquat. Les caméras relayeront, via un réseau de fibre optique, les images de l’aéroport et de son environnement vers 14 écrans situés dans une salle d’opération installée dans le futur bâtiment.
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Grâce aux caméras intelligentes, aux antennes relais et à la réalité augmentée intégrées au système, les contrôleurs aériens de Skeyes pourront gérer des informations non perceptibles à l’œil nu, notamment lorsque la visibilité est faible, souligne-t-on du côté de la société gérant le trafic aérien en Belgique.
« Aujourd’hui, nous posons la première pierre de ce qui sera bientôt l’un des bâtiments les plus révolutionnaires de notre pays. Ce projet pionnier permettra, d’ici 2026, de guider l’ensemble du trafic aérien des aéroports de Charleroi et de Liège, bien que séparés de 100 km, à partir de ce centre de contrôle numérique déporté situé à Namur », se réjouit Johan Decuyper, le PDG de Skeyes.
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Le projet a débuté fin février et devrait durer 20 mois. La livraison du bâtiment est prévue pour la Toussaint 2025. Dans la foulée, la Société wallonne des aéroports (Sowaer) y installera son siège social. Les contrôleurs aériens qui surveilleront les deux aéroports wallons feront de même d’ici fin 2026.
