une hausse des impôts sur les plus riches à prévoir ? – .

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Avec les nombreuses annonces des dernières semaines, la ministre des Finances Chrystia Freeland n’aura d’autre choix que d’augmenter les revenus « de manière suffisamment significative » pour atteindre ses objectifs fiscaux dans le budget fédéral déposé plus tard aujourd’hui, affirment deux experts.

“Même avant les annonces de ces dernières semaines, il n’y avait aucune possibilité crédible de retour à l’équilibre budgétaire avant 2030. Avec les annonces récentes, cela est encore moins probable, à moins de réductions de dépenses ailleurs, voire d’augmentations d’impôts”, explique le parlementaire. le directeur du budget, Yves Giroux, en entrevue.

De passage à Montréal hier pour le traditionnel magasinage de chaussures pré-budgétaire, Mmoi Freeland a opté pour une paire à 230 $ (avant taxes) de l’entreprise québécoise Maguire Shoes, fondée par deux sœurs de la tranche d’âge courtisée par les libéraux : les millennials.

Voies fiscales

Interrogé la semaine dernière sur une éventuelle augmentation des recettes pour maintenir le déficit en dessous de 40 milliards de dollars, M.moi Freeland a insisté sur le fait qu’aucune augmentation d’impôts pour la « classe moyenne » – qui comprend en grande partie les millennials – n’était à l’ordre du jour.

Lorsqu’il s’agissait d’augmenter les impôts des entreprises et des riches, la réponse était loin d’être aussi claire.

Il n’y a pas mille façons d’obtenir de l’argent, mais Luc Godbout, un fiscaliste de l’Université de Sherbrooke, a suggéré que le gouvernement réduise de moitié l’avantage sur les gains en capital, une mesure qui pourrait rapporter plus de 10 milliards de dollars par année.

« Avec autant de dépenses, c’est un peu vers [une hausse des revenus] que nous devons faire demi-tour », a-t-il déclaré dans une interview. « Est-ce à travers le taux d’imposition des sociétés ? Une surtaxe ciblée sur quelque chose pour les entreprises ? L’impôt sur le revenu des plus riches ?

Les coûts d’intérêt (exorbitants) de la dette

Autre élément que les experts surveilleront : le coût des intérêts sur la dette, qui pourrait atteindre de nouveaux sommets. À l’automne, Ottawa prévoyait qu’en 2028, ces coûts atteindraient 60 milliards de dollars, alors qu’ils n’étaient « que » de 25 milliards de dollars en 2021-2022.

Compte tenu des taux d’intérêt toujours très élevés, les frais de la dette ont explosé lors du budget 2023. «Ça risque d’être encore la même chose cette année, mais cette fois-ci, on s’y attend», affirme Yves Giroux.

Rappelons que les annonces des dernières semaines, dont la grande majorité sont liées à des initiatives en matière de logement, totalisent 38 milliards de dollars, dont 17 milliards de dollars en prêts. Ce chiffre exclut 10,7 milliards de dollars sur cinq ans pour la Défense.

 
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