L’UNESCO soutient les femmes des communautés locales autour du Parc National des Oiseaux du Djoudj

L’UNESCO soutient les femmes des communautés locales autour du Parc National des Oiseaux du Djoudj
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Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1981, et ayant connu deux passages sur la Liste du patrimoine mondial en péril, notamment de 1984 à 1988 et de 2000 à 2006, le Parc National des Oiseaux du Djoudj (Sénégal) bénéficie depuis 2021 du soutien de l’UNESCO dans le cadre du projet « Mesures de protection contre les impacts des projets agricoles et agro-industriels dans le Parc National des Oiseaux du Djoudj « .

Ce projet, financé par la contribution de gouvernement norvégiena permis de mettre en œuvre des actions prioritaires dans le bien entre 2021 et 2023 visant spécifiquement des travaux d’aménagement avec le nettoyage des zones sédimentées, le contrôle des espèces végétales envahissantes, la construction d’observatoires fonctionnels, la promotion de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du du parc ainsi que l’appui au renforcement des capacités des agents écogardes pour le suivi écologique.

Afin de finaliser la première phase du projet et planifier sa deuxième phase, l’UNESCO a visité le bien du 5 au 8 mars 2024, la Direction des Parcs Nationaux (DPN) du Sénégal. Cette mission a permis d’évaluer sur le terrain les acquis et réussites de la première phase du projet, et de fournir un lot de matériels de travail à une quinzaine de femmes issues des associations féminines du village de Diadiam 3, situé en périphérie de la propriété. , afin de faciliter la collecte, le stockage et le traitement du typha. Ceux-ci comprenaient 30 combinaisons hydrophobes avec bottes intégrées, 66 paires de gants et 53 faucilles et machettes coupantes.

Ces matériaux, très appréciés par les communautés de femmes, représentent une étape cruciale vers l’amélioration de leurs conditions de travail pour la transformation du typha en nattes, créant ainsi des ressources économiques pour elles, mais aussi leur implication effective et indirecte dans la préservation du bien. , car ils contribueront à réduire l’abondance de cette espèce envahissante dans le bien.

La visite du bien a également permis de constater certaines pressions et menaces actuelles auxquelles il est confronté, notamment les espèces envahissantes, notamment la laitue d’eau, et Salvinia molesta, qui recouvrent plusieurs plans d’eau, empêchant une utilisation optimale des espaces naturels par les oiseaux, et compromettant également la préservation de son intégrité. Des recommandations ont ensuite été faites à l’équipe de gestion sur la mise en œuvre des décisions du Comité du patrimoine mondial, notamment la Décision 45 COM 7B.8et les activités clés à prioriser pour la deuxième phase du projet ont été planifiées.

© UNESCO / Moussa Wele © UNESCO / Junior Ohouko

Visite de la propriété et observation des pélicans (à gauche) et invasion de certains plans d’eau de la propriété par la laitue d’eau (à droite)

Une activité d’éducation environnementale est prévue prochainement dans les écoles autour du bien, et un récit est en cours d’élaboration, basé sur les observations faites et les réalisations de la première phase du projet, avec le soutien du chargé de communication et la visibilité du Bureau régional de l’UNESCO. à Dakar.

 
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