Québec alloue 5,1 millions pour la formation en fabrication industrielle des métaux

Québec alloue 5,1 millions pour la formation en fabrication industrielle des métaux
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Ce montant servira à financer l’équipement et les salaires de 125 étudiants inscrits aux programmes travail-études en travail-études en soudage-assemblage, opération d’équipements de production et usinage de formation professionnelle au Campus Brome-Missisquoi (CBM), à Cowansville.

«C’est une industrie très importante pour l’économie québécoise», a souligné Carl Boily, directeur général de PERFORM, le comité sectoriel de main-d’œuvre en fabrication métallique industrielle, en conférence de presse, lundi.

« Nous contribuons à atténuer la pénurie de main-d’œuvre. »

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Carl Boily, directeur général de PERFORM, le comité sectoriel de main-d’œuvre en fabrication industrielle de métaux. (Catherine Trudeau/La Voix de l’Est)

La métallurgie industrielle, qui comprend la fabrication de pièces, de machines et d’appareils de transport, représente 9 000 emplois au Québec et 20 % des exportations manufacturières du Québec.

En Estrie, ces formations sont offertes au CBM depuis de nombreuses années, mais il y a « un défi de recrutement », a reconnu la députée de Brome-Missisquoi et ministre des Sports, Isabelle Charest.

Les entreprises qui souhaitent participer à cette formation se laissent également désirer, a indiqué la directrice générale du CBM, Liette Béchard.

«Il est urgent d’innover dans nos façons de former notre personnel pour toutes les industries», a déclaré le président de la Commission scolaire Eastern Townships, qui gère le CBM le Centre de services scolaire de Val-des-Cerfs.

“Pour nous, c’est une énorme victoire”

GE aérospatiale, à Bromont, accueillera bientôt sa 4e cohorte d’étudiants en alternance travail-études.

«Cela améliore les compétences techniques des candidats et de nos employés actuels», a déclaré Johanne Jolicoeur, directrice nationale des ressources humaines de l’entreprise.

«Pour nous, c’est une énorme victoire», a ajouté Richard Lefebvre, technicien en développement des compétences locales chez BPR de Valcourt.

« Les travailleurs développent un sentiment d’appartenance. Notre taux de rétention est de 100 %.

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Richard Lefebvre et Martin Doyon, de BRP. (Catherine Trudeau/La Voix de l’Est)

Les étudiants acquièrent également de la discipline en travaillant dans une entreprise.

«Ils se présentent à l’heure et arrivent avec leur kit», a déclaré Martin Doyon, chef d’équipe, formation et développement des compétences, chez BRP. Cela fait une grande différence pour nous.

Dans la métallurgie industrielle, la formation peut être donnée « à peu près à tout moment de l’année », précise Liette Béchard du CBM.

L’annonce de lundi a été faite au nom de la ministre de l’Emploi Kateri Champagne Jourdain et du ministre de l’Éducation Bernard Drainville.

Il s’agit d’un investissement réalisé dans le cadre du Programme de Formation de Courte Durée favorisant les stages dans les métiers priorisés par la Commission des Partenaires du Marché du Travail.

 
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