Au Sénégal, les éleveurs plaident pour l’amélioration de la race ovine

Face au défi de l’emploi des jeunes au Sénégal, les acteurs de la région de Diourbel proposent une solution originale : développer l’élevage. Ils prônaient une amélioration de la race ovine locale et la création de fermes villageoises et communales. Mor Ndao Gueye, retraité de l’enseignement et éleveur passionné, estime que cette réorganisation du secteur pourrait générer des profits et des emplois substantiels.

Touché par le coût élevé de l’alimentation du bétail, Gorgui Ngom, un jeune entrepreneur de la région, adopte une stratégie d’autosuffisance en augmentant ses récoltes de mil et d’arachide. La Tabaski, moment clé de forte demande en mouton, est considérée comme une opportunité d’autosuffisance si la race ovine locale était améliorée. L’élevage est considéré comme un vecteur économique prometteur pour la jeunesse sénégalaise.

La distribution par l’État d’aliments pour le bétail fait partie des préoccupations des éleveurs, qui soulignent son coût élevé. Gueye et Ngom, malgré les contraintes, voient leur activité comme un tremplin potentiel pour réduire le chômage et participer au développement national. Ce plaidoyer pour la promotion de l’élevage ouvre un débat sur la place de l’agriculture et de la zoothérapie dans l’économie sénégalaise.

 
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