Par Julien Damboise
Publié le
15 avril 24 à 17h35
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Ce lundi 15 avril 2024, la Métropole de Lyon a annoncé que les travaux des Terrasses de la Presqu’île, sur les quais de Saône, sont actuellement arrêtés.
Une mesure d’urgence
Alors qu’elles devaient être livrées au premier semestre 2024, ces Terrasses Presqu’île, qui doivent s’étendre sur 8 500 m² avec une largeur maximale de 35 mètres, font l’objet d’un arrêt temporaire du chantier.
La collectivité évoque « un désordre » observé au nord du quai bas depuis fin mars 2024, le long de la Saône. En détail, on apprend que le trouble ça a l’air sérieux : “un effondrement du mur de berge plongeant dans la Saône a été découvert, au niveau du quai bas, en construction”.
L’érosion à blâmer ?
Campagnesenquêtes sous-marinesavec des plongeurs, ont été immédiatement menés pour caractériser l’origine du problème, selon la Métropole.
En cause, « un affouillement important au pied du mur de berge, c’est-à-dire des cavités créées par l’érosion due aux courants de la rivière », expliquent les services de Bruno Bernard, président de la communauté.
Après de nombreuses années de travaux, la démolition de l’ancien parking Saint-Antoine et l’aménagement du quai éponyme, la livraison du jardin est tout simplement différé.
Une solution mise en œuvre
Afin d’éviter que les dégâts ne deviennent encore plus importants, « des mesures de précaution d’urgence sont mises en œuvre et se poursuivront jusqu’à fin avril » et consistent à « combler les affouillements et renforcer le mur par la pose d’enrochements au pied du mur.
Par ailleurs, de nouvelles études « ont été lancées afin de déterminer la solution définitive de renforcement du mur restant à réaliser, étape nécessaire avant toute reprise des travaux d’aménagement du quai inférieur », explique la Métropole qui précise également que il n’y a “aucun impact sur le reste des quais de Saône, ni sur la partie haute”.
Pas de balade sur ces Terrasses cet été ?
Après ces étapes, un nouveau programme sera ensuite édité. Mais ça devrait être très compliqué de voir des Lyonnais se promener au bord de l’eau, avec vue sur Fourvière, d’ici cet été.
Pour rappel, les deux hectares de ce projet ont coûté 17,9 millions d’euros à la Métropole de Lyon. Au total, 130 arbres, 8 600 arbustes et 11 000 plantes vivaces verront le jour dans ce nouveau poumon vert du centre-ville.
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