Parmelin pourrait perdre son logement à cause du PS

Parmelin pourrait perdre son logement à cause du PS
Descriptive text here

Le Parti socialiste estime que le ministre de l’Économie, Guy Parmelin, n’en fait pas assez pour lutter contre la crise du logement. Les critiques veulent détacher l’Office fédéral du logement du ministère de l’Économie et le transférer au ministère des Affaires sociales.

Henry Habegger / ch médias

Ce n’était pas un témoignage très flatteur pour le ministre de l’Économie Guy Parmelin. Plus tôt cette semaine, Watson a publié un article intitulé « Comment les lobbies ont torpillé le plan de lutte contre la pénurie de logements », basé sur des « documents internes ». Ceux-ci montrent que le conseiller fédéral UDC aurait voulu dès le départ satisfaire le lobby de l’immobilier et de la construction. La conséquence: les 35 mesures du plan d’action ne sont pas contraignantes – et en plus flou.

Et Parmelin sera peut-être déchu de ses pouvoirs. Dans une proposition qu’il déposera lors de la séance extraordinaire de la semaine prochaine, le Parti socialiste (PS) appelle l’ensemble du Conseil fédéral à transférer l’Office fédéral du logement (OFL) du Département de l’économie (DEFR) par Guy Parmelin au Département de l’économie. l’Intérieur (DFI) par Elisabeth Baume-Schneider (PS). L’auteur de la proposition est le conseiller national-socialiste lucernois David Roth, qui agit en accord avec le groupe parlementaire et la direction du parti.

David Roth (PS/LU).Image : CLÉ DE CLÉ

Baume-Schneider, nouveau ministre du logement ?

Roth justifie la proposition du PS en affirmant que la création actuelle de l’OFL au sein du ministère de l’Économie a pour conséquence :

« Seuls les intérêts du secteur immobilier sont pris en compte dans la lutte contre la hausse des prix de l’immobilier »

Les mesures proposées par la table ronde seraient donc inefficaces, selon lui. Le DEFR constate également qu’une seule des mesures apporte des résultats tangibles, et même cela n’a que peu d’effet de soulagement – ​​à peine cinq francs par mois. Et ce, pour une augmentation de prix de 2% et un loyer de 2000 francs :

«Le problème du pouvoir d’achat des locataires ne peut pas être résolu de cette manière»

David Roth

Il ne demande donc pas seulement que l’OFL soit transférée au ministère de l’Intérieur. Il appelle également, au deuxième point de la motion, à relancer le « processus d’élaboration de mesures contre la pénurie de logements et les loyers élevés » – en d’autres termes, il faudrait presque revenir à la case départ.

Le Vaudois Guy Parmelin a échoué face au lobby immobilier, est-ce désormais la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider qui doit y remédier ? La conseillère fédérale socialiste qui, depuis son entrée en fonction en 2023, ne s’est pas encore illustrée comme une personne capable de résoudre les problèmes ?

David Roth fait non de la tête. Il dit:

«Au ministère de l’Économie, les intérêts de ceux qui veulent tirer profit du logement sont naturellement au premier plan.»

Le ministère de l’Intérieur serait marqué par une autre perspective. Il s’agit selon lui de préserver le pouvoir d’achat et la cohésion sociale. Pour le socialiste, la situation est claire :

“Le logement doit être géré par un département qui pense du point de vue des personnes, des locataires et non du capital.”

La base juridique de l’Office fédéral du logement se trouve dans la loi fédérale favorisant la construction et l’accession à la propriété de logements (LCAP) de 1974, dont l’article 1 dispose : « La loi vise à encourager la construction de logements ainsi que l’aménagement des terrains à cet effet. objectif, réduire le coût du logement, principalement les loyers, et faciliter l’accession à la propriété d’appartements et de maisons familiales. Dès le début, l’OFL était rattachée au Département fédéral de l’économie (DFE), prédécesseur du DEFR.

Parmelin trouve les critiques injustifiées

Concernant les critiques de son travail, Parmelin se sent traité injustement et être la cible d’une campagne politique. Après tout, c’est le ministre de l’Économie qui a organisé la table ronde. Sans lui, cela ne serait jamais arrivé. Le groupe de Parmelin rejette également l’accusation d’avoir pratiquement déroulé le tapis rouge au lobby immobilier. Selon lui, le fait est qu’il y avait plus d’acteurs et d’associations à impliquer du côté du secteur de la construction et de l’immobilier que de l’autre côté, c’est-à-dire celui des locataires.

Pour des hommes politiques comme Roth, c’est précisément la raison pour laquelle la situation doit être rééquilibrée. Il considère que la position du groupe Parmelin confirme les affirmations du PS :

«2,4 millions, soit les deux tiers des ménages suisses, sont locataires. Mais le département de Parmelin considère leurs besoins comme une opinion minoritaire. Cela veut tout dire.

Traduit et adapté de l’allemand par Léa Krejci

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La fermeture du Théâtre du Léman fait réagir les politiques
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités