assistants familiaux devant le tribunal après des attaques présumées contre leur fils

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Par Maxime Berthelot
Publié le

15 avril 24 à 8h00

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Cour administrative d’appel de Paris renié quelques assistants familiaux de Provins (Seine-et-Marne), qui s’était vu suspendre, puis restreindre ses approbations parler Département de Seine-et-Marneaprèsune petite fille placés auprès d’eux par les services sociaux dénoncés agression sexuelle présumée qu’est-ce qui aurait commis son fils.

11 juillet 2019l’enfant avait fait l’objet d’une “concernant le rapport” de psychologue de Protection de l’enfance (Ase)spécialisé en victimologie.

Cellule de collecte d’informations inquiétantes (Crip) avait alors « transmis ce témoignage » au service du Protection de la mère et de l’enfant (PMI) de la Maison Départementale des Solidarités de Provins.

Patrick Septiers, à l’époque président du départementpuis il y avait suspendu Le lendemain, les approbations respectives des requérants, obtenues en 2008 et 2015. Le procureur de la République a pour sa part été « immédiatement » informé de ces accusations et a ouvert une enquête préliminaire.

Dans un second temps, 4 décembre 2019l’élu a réduit la mesure en limitant les agréments des suspects à l’accueil d’« un enfant mineur » ou d’un « jeune adulte de moins de 21 ans » chacun, au lieu des « trois enfants » qu’ils étaient autorisés à accueillir chacun.

Le couple formait un faire appel avant le tribunal administratif de Melun contre l’ensemble de ces décisions, mais sans succès.

“Une situation d’urgence”

Dans ces conditions, les prévenus ont alors décidé de faire appel devant la cour administrative d’appel de Paris, avant que celle-ci ne rejette à son tour leur recours.

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« Il appartient au président du conseil départemental de veiller à ce que les conditions d’accueil garantissent la sécurité, la santé et l’épanouissement des enfants accueillis », rappelle le tribunal. un jugement du 30 janvier 2024qui vient d’être rendu public.

Avant de préciser : « Dans le cas où il serait informé de soupçons de comportements susceptibles de compromettre la santé, la sécurité ou le développement d’un enfant, (…) il lui appartient (…) de prendre en compte tous les éléments portés à sa connaissance. des prestations. »

Le Ministère peut alors procéder à “suspension de l’agrément” quand ces éléments prennent le dessus « un caractère suffisant de plausibilité et de sérieux » et révéler “une situation d’urgence”.

“Aucune erreur d’appréciation” par le Ministère

Dans cette affaire, compte tenu des circonstances de la révélation et « notamment de la spécialité du psychologue qui a recueilli les propos de l’enfant, de la rapidité avec laquelle ont réagi tant les autorités administratives que les autorités judiciaires, et considérant que trois incidents au domicile des appelants avait été signalé en 2016 et 2018, le président du conseil départemental n’a pas n’a pas commis d’erreur d’appréciation », estime la cour administrative d’appel de Paris, justifiant donc la suspension « par mesure de précaution » des approbations respectives du couple.

Ces derniers ont fait valoir “l’ancienneté des faits” reprochés à leur fils, mais “cette circonstance n’est pas de nature à remettre en cause les propos tenus par l’enfant qui s’est déclaré victime”, ont estimé les juges, puisque “de telles révélations” surviennent. « souvent plusieurs mois après la commission des faits ».

“Trop d’enfants”

Ensuite, deux séances du Commission Consultative Mixte (CCP) ont eu lieu à la demande du conseil départemental sollicitant son « avis ».

Il est alors apparu que les « incidents » survenus entre les requérants étaient dus à leur “manque de disponibilité” et « trop d’enfants accueillis », souvent pour des « courts séjours ».

Le PCC a donc voté « quatre voix pour et une voix contre » en faveur d’une « restriction d’accueil » à un enfant chacun.

Même si la requérante affirme néanmoins avoir « organisé la maison de manière à séparer les filles des garçons » et « mettre en place un partage des tâches » avec son mari, elle « reconnaissait aussi qu’elle et son mari » étaient « conscients des la fragilité de leur structure famille d’accueil et placement familial » et « les risques que cela aurait pu générer », soulignent les juges parisiens.

Une situation qui les avait également « touchés », au point d’envisager eux-mêmes de « réduire le nombre d’enfants accueillis », notent les magistrats. Ce dernier en a donc déduit que le président du conseil départemental avait cherché à « concilier l’équilibre de la famille (…) avec des conditions d’accueil sécurisées », sans commettre « une erreur d’appréciation » en restreignant les agréments du couple. .

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