le nouveau projet du PNR et des communautés de communes du Sud-Aveyron

le nouveau projet du PNR et des communautés de communes du Sud-Aveyron
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Des ateliers de réparation d’objets du quotidien sont proposés dans les communes de la vallée, à partir du 4 mai.

De nombreuses personnes ont des appareils électroménagers qui prennent la poussière au fond de leur garage. Ou bien, un vélo dont les cadres deviennent le nouvel habitat des petites araignées. Mais aussi, des tas de vêtements s’entassant sur une chaise en attendant qu’un point soit à nouveau porté. Alors que les beaux jours arrivent, shorts et robes ne demandent qu’à être retirés de ce placard improvisé à ciel ouvert.

Avec le printemps, le Parc Naturel Régional des Grands Causses et les communautés de communes de la vallée ont eu l’idée de lancer des ateliers de « repair café », ou repair cafés. Derrière cette formule se cache une action aux enjeux très actuels qui sont « environnemental, économique et social »plante Séverine Peyretout, conseillère municipale auprès du maire de Millau et déléguée à l’écologie.

Apporter un service dans les régions éloignées

Pas de panique pour ceux qui n’y connaissent rien. Le but de ces ateliers est de venir avec un textile endommagé, un vélo défectueux ou des appareils électroménagers cassés, puis de les réparer avec des gens qui connaissent leur métier. « Apprendre à réparer pour éviter d’acheter est bon pour l’environnement et bénéfique pour le portefeuille de chacun »résume Séverine Peyretout.

Les ateliers fleuriront dans différentes communes du Sud Aveyon afin de « pour apporter le service à la population et éviter le déplacement des résidents », explique le délégué à l’Ecologie à la Ville de Millau. Et de préciser : « Les habitants des centres urbains ont déjà accès à des centres de réparation ». C’est aussi l’opportunité d’accroître les compétences de la population dans ce domaine.

Une jauge de 10 à 15 personnes par atelier.
RD

Cette initiative, lancée par le PNR et les com’coms de la vallée, répond à une demande des élus villageois. C’est dans le cadre du Contrat d’Objectif Territorial (COT) que le Parc propose ce parcours de sensibilisation. Avec le programme Territoires Inclusion Mobilité Sobriété (TIMS), l’objectif est de promouvoir une écomobilité solidaire et inclusive. Comme l’explique le directeur du Parc, Sébastien Pujol, « la mobilité constitue une barrière à un certain accès aux services ».

Socialiser autour d’un café

Au-delà de l’aspect technique de ces ateliers, la question sociale jouera un rôle majeur. « Ce sera aussi un moment de convivialité qui se créera, avec des échanges ». Mais surtout, ces ateliers animés par des associations locales leur permettront de se faire connaître. Et donc de promouvoir l’économie locale.

Pour que les prestations proposées – gratuitement et sur inscription – par les ateliers soient optimales, les réparations à effectuer doivent être assez standards. “L’objectif est que les gens puissent reproduire le processus de manière autonome à la maison”, précise Manon Lilas, chef de projet économie circulaire et transition écologique au PNR. En ce sens, à la sortie de certains ateliers, les initiés pourront repartir chez eux avec un kit de réparation gratuit.

« Il faut déconstruire notre rapport au compost », estime Séverine Peyrtetout.
RD

Pour cette édition printanière – puisqu’une seconde aura lieu à l’automne – les ateliers seront accompagnés de sensibilisation au compostage avec les rencontres « Parlons compost ». Trois problématiques similaires autour de la volonté de sensibiliser et « re-préciser comment obtenir un compost de bonne qualité », détaille Marina Maindron, salariée de l’association compost des Causses. Chaque réunion fera partie d’un événement local du printemps. L’occasion de mettre la main sur du compost, d’en saisir les enjeux, et de replanter – pourquoi pas – ses fleurs pour la saison estivale.

+ PLUS D’INFOS & INSCRIPTIONS [email protected] ou au 05 65 61 35 50
 
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