ATMO Auvergne-Rhône-Alpes présente le bilan 2023 en matière de qualité de l’air. Les grandes tendances se confirment : les principaux polluants sont en baisse. Mais l’ozone augmente à nouveau.
Moins de dioxyde d’azote
Le dioxyde d’azote, principalement issu de nos pots d’échappement, est en forte baisse. Au cours des vingt dernières années, la quantité de dioxyde d’azote contenue dans l’air que nous respirons a été réduite de moitié. Autre polluant en fort déclin : certaines particules fines dont le taux a également baissé de 60 % sur une vingtaine d’années. Les particules fines proviennent principalement de la combustion incomplète du bois dans les poêles d’ancienne génération.
Cependant, les niveaux de ces polluants restent supérieurs aux normes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé.
L’ozone continue d’augmenter
Une autre tendance majeure que l’on retrouve en 2023 est l’augmentation de la couche d’ozone. C’est un polluant secondaire qui se produit sous l’effet de la chaleur et d’autres polluants primaires. À mesure que les périodes de chaleur deviennent plus sévères et plus longues, l’ozone, auparavant confiné à juillet-août, se répand sur mai, juin et septembre. C’est la vallée du Rhône qui est la plus touchée en raison de la chaleur et du trafic. Mais l’ozone est un grand voyageur : il colonise l’air bien au-delà du corridor rhodanien. Et les tarifs peuvent être élevés dans le Vercors ou dans les montagnes ardéchoises.
L’ozone affecte les voies respiratoires et il est déconseillé, en cas d’épisode sévère, de pratiquer du sport. L’ozone est aussi un gaz qui nuit au développement de la végétation. Cela peut réduire le rendement des cultures végétales de 10 à 20 %.
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