Arrivé à Bordeaux le 29 décembre, l’ancien pétrolier Meuse est le premier d’une série de huit navires déclassés de la Marine nationale à passer par la cale sèche de Bassens pour y être déconstruits.
Le découpage de la coque de l’ex-Meuse, entré en cale sèche dans la zone de Bassens, au port de Bordeaux, début mars, est déjà bien avancé (voir les photos dans un article du Télégramme). L’ancien pétrolier de 157 mètres de long et 21 de large, qui a servi de 1980 à 2015 dans la Marine nationale, a déjà vu sa proue, ses superstructures et ses portiques amputés, notamment. Il s’agit du plus grand d’une série de huit coques déclassées de la Marine nationale dont la déconstruction a été confiée à un groupe d’entreprises comprenant les sociétés Cardem (groupe Vinci), Sinadec Environnement et SIRMET. Les travaux, réalisés sur le site de Bassens du Grand Port Maritime de Bordeaux, dureront entre quatre et huit mois pour chaque coque, la totalité devant être éliminée d’ici fin 2026.
L’ex-frégate lance-missiles Suffren (1967-2001) a été la première à arriver sur place, le 24 novembre. Mais c’est donc l’ex-Meuse qui est taillée en premier, après une phase de préparation à quai avant d’entrer dans le bassin. Trois autres coques stationnées à Toulon, celles des anciennes frégates Jean de Vienne (1984-2018), Cassard (1988-2019) et Montcalm (1982-2017) ont déjà atteint l’estuaire de la Gironde. Viendront ensuite les coques bretonnes, avec d’abord l’ex-patrouilleur Albatros (1983-2015), actuellement stationné au cimetière marin de Landévennec, puis l’ex-frégate Georges Leygues (1979-2013) qui sert de brise-lames devant le Lanvéoc. -École navale de Poulmic et enfin l’ancien bâtiment océanographique D’Entrecasteaux, qui a terminé sa carrière de brise-lames à Lorient.
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