Une collecte en porte-à-porte pour sensibiliser au tri

Une collecte en porte-à-porte pour sensibiliser au tri
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Affronter a le problèmegestion des déchets sur le‘jele, Rachad El-Amyne a créééé une société de recouvrement sur le principe du transporteura-porte. Le but est de faciliter le geste de tri en Dtasseenvoyer les déchets recyclables directement àes des ménages, quiaurait plus a aller àaux terminaux. Il ne reste plus qu’à financer et lancer leactivitée.

Collecter les déchets recyclables directement auprès des habitants, c’est l’objectif que s’est fixé Rachad El-Amyne à travers la création de son entreprise Codeprades (Collecte des déchets, propreté, collecte et sensibilisation des déchets). « Une grande partie de la population Mayotten’est pas encore entrégre le geste de tri ni le fait d’apporter les déchets aux points de collecte”, explique-t-il pour justifier son projet. Pour lui, il est compliqué de prendre l’habitude de transporter ses emballages à 100, 200, 300 mètres et souvent même plus quand on n’a pas été sensibilisé à l’importance du tri, et quand, dans bien des cas, on n’a pas un véhicule.

L’entreprise déploiera dans un premier temps son activité à Mamoudzou, auprès des entreprises et des administrations, mais surtout auprès des particuliers. Rachad El-Amyne prévoit de rendre visite à une vingtaine de familles par village et de les inscrire sur une liste, si elles acceptent de bénéficier du service. Une fois cette liste établie, le planning sera organisé pour qu’une collecte ait lieu au moins une fois par semaine auprès d’une centaine de familles, à qui l’entreprise aura distribué gratuitement des sacs pour stocker leurs déchets. « Ensuite, nous augmenterons progressivement le nombre de ménages a mesurer jusqu’à s‘étendre a tout le territoire si nous sommes soutenus »annonce l’entrepreneur, qui compte recruter un chauffeur, deux agents techniques et une secrétaire comptable pour lancer l’activité de son entreprise, officiellement créée en février 2024. Pour cela et pour s’équiper du camion nécessaire à ce type de collecte, Rachad El -Amyne aimerait lancer prochainement des demandes de subventions.

D’ici là, son projet est soutenu par la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress), avec laquelle il a signé une convention d’accompagnement jusqu’en 2025 qui lui a permis d’être aidé notamment sur l’élaboration du business plan de la Codeprades.

“J’allais collecter les déchets directement auprès des gens”

Parallèlement à la collecte, il souhaite également sensibiliser les habitants. Un type d’action auquel il n’est pas étranger. En 2018, il rejoint l’association Wusalama à Mandzarsoa, à M’tsapéré, Mamoudzou, pour laquelle il est coordonnateur des bénévoles. Une expérience au cours de laquelle il a déjà mené des projets d’installation de bornes de tri, comme à proximité de la mosquée dans le quartier Mandzarsoa. Il a également suivi des formations dans le domaine, auprès d’associations comme Mayotte Nature Environnement. C’est lors de la pandémie de Covid-19 qu’il décide de quitter l’association pour se concentrer sur son projet d’entreprise. Lorsqu’il a constaté que l’installation de poubelles de collecte ne suffisait pas vraiment à convaincre la population de trier massivement ses déchets, il a souhaité proposer une autre solution : le porte-à-porte.

Cet intérêt pour la préservation de l’environnement par la collecte des déchets remonte à 2012, lorsque Rachad El-Amyne, arrivé à Mayotte il y a onze ans, vivait encore aux Comores. “JEallionstasseretirer les déchets directement des personnes en échange deenviron dixeuros par mois. À un moment donné, jeoccupéune vingtaine de ménages et j’ai également nettoyé le quartier. C’est mm’a permis de prendre conscience duimpact de nos déschèques »il se souvient.

La collecte des déchets recyclables directement à l’entrée des logements pourrait être une solution face au grand nombre d’entre eux qui finissent dans la déchetterie de Dzoumogné, normalement utilisée pour les déchets ménagers. En effet, 97 % des emballages qui pourraient être recyclés finissent enfouis à Dzoumogné, ce qui réduit la durée de vie, normalement trente ans, du centre construit en 2014.

 
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