En Dordogne, SOCRA veille sur notre patrimoine

En Dordogne, SOCRA veille sur notre patrimoine
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Pour SOCRA, les commandes affluent de tout le pays, et notre département n’est pas en reste.

« Nos ateliers sont certes basés en Dordogne, mais nous intervenons davantage dans le Lot-et-Garonne que là-bas ! rigole Richard Boyer. Diplômé du lycée Bernard-Palissy en 1992, l’homme connaît bien le patrimoine local. En 2022, ses équipes se sont chargées de rénover la statue de Jasmin, notre poète agenais. « Je suis allée au collège Jasmin, je voulais absolument y travailler, comme un clin d’œil ! il a souri. Contrairement aux statues de Notre-Dame, Jasmin ne possède pas d’armature interne, car suffisamment épaisse. « Cette statue en bronze pèse près d’une tonne », explique Richard Boyer. « Nous ne pouvions pas le faire fondre en un seul jet, nous avons donc dû utiliser des éléments de fixation entre les différentes pièces et remplacer les boulons en fer par de l’inox… » Après presque six mois de travail, Jasmin a pu rentrer chez elle le 2 juin. , 2022.

Samson tuant le lion

SOCRA se concentre actuellement sur les décors en céramique, ceux de la Maison aux Assiettes, à Bias. L’entreprise restaure des sculptures en pierre, en métal, des décors en mosaïque… Ce fut le cas du sol en mosaïque romane représentant « Samson terrassant le lion » à l’église de Layrac, en 2021. Il avait été soigneusement transporté dans les locaux de SOCRA. Le Musée des Beaux-Arts d’Agen sera lui-même confié au cabinet. « Nous y interviendrons à la fin du projet », déclare Richard Boyer. Compte tenu des nombreuses rénovations, ce ne sera pas avant 2028, date annoncée de réouverture.

Le Mont Saint-Michel et les Invalides

Les commandes pour SOCRA viennent de partout. Une statue à Ajaccio, les sculptures de l’Hôtel des Invalides, le cloître du jardin Massey à Tarbes, sont autant d’éléments architecturaux confiés aux bons soins de l’agence périgourdine. Les équipes ont réalisé une campagne de redorure sur l’archange du Mont Saint-Michel, ainsi que les douze canons en bronze de la place des Invalides. “Pour l’archange, comme nous l’avons vu, la technique utilisée est la même que pour les statues de Notre-Dame, puisqu’elle est constituée de feuilles de cuivre.”

Fraîchement nommé coprésident du Groupement d’entreprises de restauration des monuments historiques (GMH), syndicat regroupant 250 entreprises au niveau national, Richard Boyer entend promouvoir les métiers du patrimoine. « Pendant la période Covid, nous avons beaucoup recruté et formé des jeunes. Chaque année, nous accueillons un apprenti, et pour certains types de restauration, nous engageons des compagnons de service. Par exemple, pour les statues en métal, ils aident aux travaux de serrurerie. » Des collaborations essentielles pour prendre au mieux soin de notre patrimoine.

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