Le meurtre d’un adolescent israélien de 14 ans en Cisjordanie déclenche une recrudescence de la violence

Le meurtre d’un adolescent israélien de 14 ans en Cisjordanie déclenche une recrudescence de la violence
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé « un crime odieux » après la découverte, samedi 13 avril, du corps d’un jeune berger israélien en Cisjordanie occupée, où la tragédie a déclenché une flambée de violences contre les Palestiniens.

Les attaques visant des villages palestiniens au nord de Ramallah depuis la disparition vendredi 12 avril de Benjamin Achimeir, un berger israélien de 14 ans, se sont aggravées et généralisées samedi après l’annonce de sa mort à la mi-journée. . Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a qualifié de « crime odieux ».

Une demi-douzaine de villages de Cisjordanie occupée ont été assiégés par l’armée et attaqués par des centaines de colons, faisant plusieurs blessés, dont un touché à la tête par balle, selon les autorités palestiniennes et les médias, alors qu’il y avait déjà un mort et un mort. une trentaine de blessés.

“Des dizaines de colons attaquent le village et brûlent tout ce qui leur tombe sous la main”, a déclaré à l’AFP le maire d’al-Mughayyir, Amir Abou Alia. Des panaches de fumée provenant de maisons, de champs, de bâtiments et de machines agricoles incendiés s’élevaient au-dessus des collines et des vallées, ont constaté des correspondants de l’AFP.

Au moins un mort et des dizaines de blessés depuis vendredi 12 avril

Benjamin Achimeir, un jeune berger de 14 ans, a disparu alors qu’il faisait paître ses moutons près du village palestinien d’al-Mughayyir, dans la région de Ramallah, à environ 500 m de fermes appartenant à des colons israéliens. Le corps du garçon a été retrouvé samedi midi non loin de ses pâturages et des fermes Malachei HaShalom.

Le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne et le Croissant-Rouge palestinien ont enregistré au moins un décès et des dizaines de blessés, dont de nombreux par balle, depuis vendredi.

Al-Muhayyir portait déjà les cicatrices des violences samedi matin. Autour de maisons ou de hangars aux murs noircis par les flammes, des carcasses carbonisées de voitures, camionnettes ou engins agricoles encore fumantes, a constaté un photographe de l’AFP.

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Avec l’AFP

 
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