TF1 vous emmène en Guyane, à la découverte d’un peuple étonnant.
Avant eux, la région était quasiment privée de fruits et légumes locaux.
Les deux villages Hmong constituent aujourd’hui le grenier du territoire guyanais.
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WEEK-END 20h
En Amérique du Sud, quelque part au milieu des 8 millions d’hectares de forêt amazonienne qui recouvrent la Guyane française, existe une communauté venue d’Asie. Armand nous a servi de guide pour le reportage de 20h de TF1 que vous pouvez retrouver en tête de cet article. Il fait partie de la communauté Hmong, arrivée dans la région il y a un demi-siècle.
Sa famille, comme toute la communauté, est originaire de la péninsule indochinoise. Chassés de leurs montagnes natales, persécutés par les régimes communistes du Laos et du Vietnam, les Hmongs ont dû fuir dans les années 1970 et 1980. Un certain nombre d’entre eux ont été accueillis par la France. Ceux qui sont arrivés en Guyane ont construit sur place le village de Cacao.
Piliers de l’agriculture guyanaise
Cet endroit est encore peuplé majoritairement de Hmong, dont l’accent est désormais très français, avec une touche de créole. La Guyane est devenue leur refuge en 1977. Mais ce ne sont pas que des réfugiés, car la France les a accueillis avec une mission : celle de développer leur agriculture et de nourrir la Guyane. Ce qu’ils font encore aujourd’hui.
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Votre plus beau marché : le marché Hmong Cacao, confettis de fruits
Ils produisent de tout : concombres, citrons, parepous et bien d’autres… Au total, 70 % des fruits et légumes de Guyane sont produits par les Hmong. Alors, le dimanche, chez Cacao, il y a beaucoup de curieux sur le marché. Les saveurs asiatiques ont trouvé leur place parmi les étals. Le département dépend en grande partie de l’alimentation extérieure au territoire et se bat pour mieux exploiter ses propres ressources.
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