Le tribunal judiciaire de Rouen a rendu une décision de justice en ce sens ce vendredi 12 avril. Au total, le préjudice estimé est estimé à près de 5 000 euros.
Près de 5 000 euros. C’est le montant que devra rembourser l’auteur des fausses alertes à la bombe aux établissements Camille Saint-Saëns (Rouen) et Marcel Sembat (Sotteville-lès-Rouen).
Cette indemnisation a été ordonnée par une décision du tribunal judiciaire de Rouen (Seine-Maritime), rendue ce vendredi 12 avril, rapporte France Bleu. Cela s’explique par une série de fausses alertes à la bombe dans le département au cours du mois de janvier 2024. Durant cette période, ces événements imprévus ont engendré de nombreux surcoûts pour les lycées victimes.
Par exemple, sur le campus scolaire de Camille Saint-Saëns, les évacuations juste avant l’heure du déjeuner ont obligé le personnel à jeter toute la nourriture qui ne pouvait pas être consommée. Outre la question alimentaire, “nous utilisons un système affilié à Pronote, et chaque message est payant” pour prévenir les familles, a expliqué le proviseur Pascal Marie à France Bleu.
Un phénomène « inacceptable »
Au total, six dirigeants se sont constitués parties civiles pour demander réparation. « Ce sont souvent des journées ou demi-journées de cours annulées, des élèves et personnels inquiets et déstabilisés », ajoute Pascal Marie, qui évoque un phénomène « inacceptable ».
Si des incidents similaires devaient se reproduire, le proviseur l’assure : “Je n’hésiterai pas à retourner sur les bancs de la justice.”
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