« J’ai l’impression de ne pas avoir été entendu » – .

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«Quand j’ai entendu parler d’agressions d’enfants aux , j’ai tout de suite pensé à ce que souffrait ma fille», commence cette mère. plus jeune, âgé de 7 ans, fréquente le CE1 de l’école primaire Les Bordes à Metz-Borny. Le 20 février, sa fille a été violemment agressée par deux garçons en CE2.

«Ils ont tapé du pied»

« Ils l’ont effleuré, lui ont sauté sur la tête à deux reprises. Elle a reçu plusieurs coups et a eu une partie de sa dent cassée. Cela s’est produit à 11 heures du matin dans la cour de récréation, aucun professeur n’a rien vu. » A 11h45, la mère récupère la petite fille avec la bouche ensanglantée. « Elle avait une sur la pommette et se plaignait de maux de tête. J’ai appelé mon médecin généraliste qui m’a dit de ne pas la renvoyer à l’école. Il a remarqué les blessures et le lendemain, elle a dû se rendre chez le dentiste. Elle a également eu le frein de la lèvre supérieure sectionné. Ils ne frappaient pas avec les mains, mais avec les pieds », dit-elle. Les vacances scolaires de février ont eu lieu au lendemain de cette attaque.

« L’un de ses deux agresseurs a recommencé à la bousculer »

La mère porte plainte et alerte l’inspection académique, ainsi que le directeur. Le 11 mars, sa fille est retournée à l’école. « L’inspection académique m’a assuré qu’elle le surveillerait, qu’il serait protégé. Et pourtant, le 12 mars, l’un de ses deux agresseurs a recommencé à la bousculer.

Des actes qui ont des conséquences psychologiques sur sa fille. « Je l’ai inscrite au Centre médicopsychologique pour qu’elle soit suivie, même si on m’a dit que le délai d’attente était long. Chaque matin, elle me dit qu’elle a mal au ventre, qu’elle ne se sent pas bien. Une fois à l’école, les choses s’améliorent, mais on sent que cet événement l’a bousculée. Quant à moi, j’ai l’impression de ne pas avoir été entendue”, ajoute la maman. Le directeur de l’école a suggéré aux garçons d’écrire des lettres d’excuses. « Cela n’a pas l’air sincère », regrette cette mère.

Elle réfléchit même à changer l’école de sa fille, pour qu’elle puisse y retourner sereinement. « Nous avons alerté l’Éducation nationale dès que les services de la mairie ont eu connaissance de cet événement. Les services de l’Éducation nationale ont confirmé à la Ville qu’ils traitaient le problème avec l’équipe pédagogique », a assuré Anne Stémart, adjointe à l’Éducation. Contactée, l’inspection académique n’a pas répondu à nos sollicitations vendredi soir.

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