Un couple a été retrouvé mort à leur domicile le 9 avril 2024, situé à Thiéblemont-Farémont, dans la Marne. La famille de la défunte organise une marche blanche dans la commune voisine le 12 avril 2024. Elle a également ouvert une collecte de fonds en ligne pour venir en aide à l’enfant qui a perdu ses deux parents.
L’émotion est forte dans le village de Villiers-en-Lieu, en Haute-Marne, d’où est originaire cette femme de 29 ans, tuée après le double meurtre, à quelques kilomètres de là, à Thiéblemont-Farémont, dans la Marne.
Une marche blanche est organisée dans le village de la jeune femme et une collecte de fonds en ligne pour venir en aide à son fils, indemne de ce drame.
La cousine de cette jeune femme a décidé d’ouvrir une collecte de fonds en ligne, afin d’aider sa famille, mais aussi pour l’enfant du couple, âgé de seulement sept mois. Plus de 280 personnes ont déjà participé à cette enveloppe.
En plus de cette cagnotte, une marche blanche a été organisée ce vendredi 12 avril 2024, pour rendre hommage à cette femme. Près de 1 000 personnes se sont rassemblées vers 17 heures devant la mairie de Villiers-en-Lieu et ont défilé dans les rues..
Vêtues de blanc, près de 1000 personnes défilent dans les rues de Villiers-en-Lieu, en Haute-Marne.
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© Joffrey Trindon / France Télévisions
“C’était une famille très populaire dans le village», précise l’adjoint au maire de la commune. Le cortège s’est élancé dans les rues de Villiers-en-Lieu pour rejoindre l’arbre de naissance de l’enfant, planté pour célébrer sa naissance. Pour ensuite revenir au point de départ. La marche s’est terminée par des applaudissements émouvants qui ont duré plus d’une minute.
Pour le moment, le nourrisson est toujours hospitalisé et le service hospitalier en charge continue de le prendre en charge. Il y restera jusqu’aux funérailles de ses parents.
“Nous avons vérifié s’il avait de la famille et il l’a eu. Nous avons donné un avis favorable au procureur de la République afin que l’enfant puisse être récupéré par les membres de la famille.», explique Georges-Philipp Chartier, directeur de cabinet du président du Conseil départemental de la Marne. Ils attendent désormais le retour de la justice.
