opérée en Turquie, elle a frôlé la mort

opérée en Turquie, elle a frôlé la mort
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Une Québécoise a frôlé la mort après avoir subi deux interventions chirurgicales en Turquie.

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Découragée par les délais du système public et les coûts du secteur privé au Québec pour une intervention chirurgicale, Mélanie Plourde s’est tournée vers le tourisme médical pour subir une abdominoplastie et un lifting seins. 15 000 $ plus tard, Mélanie n’a malheureusement pas obtenu les résultats escomptés.

Deux jours après son opération en Turquie, Mélanie a eu de la fièvre. Lorsqu’elle a signalé ses symptômes aux médecins sur place et aux responsables du voyage, ils lui ont seulement dit qu’elle devait prendre ses antibiotiques et retourner au Québec.

Durant les dix heures de vol, les symptômes de Mélanie se sont compliqués jusqu’à se détériorer complètement à son arrivée au Québec. Mélanie s’est rendue à l’hôpital lorsqu’elle a constaté la présence de pus dans un sein. Elle a dû subir une intervention chirurgicale d’urgence en raison d’une grave infection.

“J’ai eu très peur. Ils [les médecins] ils m’ont fait une hémoculture, ils ont pensé que j’avais une septicémie. Les choses n’allaient vraiment pas bien à l’hôpital. J’étais résistant aux antibiotiques. Ils m’ont ouvert le sein deux fois. Quatre jours plus tard, je marchais dans le couloir et un gros liquide brun, épais, coulait de mon estomac… J’ai été opéré une troisième fois », témoigne le patient opéré en Turquie.

Le tourisme médical, de plus en plus populaire

Ce phénomène devient de plus en plus populaire. De nombreuses personnes se tournent vers les opérations à l’étranger en raison des temps d’attente dans le système public. Toutefois, les médecins soulignent que la qualité des soins à l’étranger n’est pas la même qu’au Québec, d’où le danger.

Le suivi postopératoire est indispensable, mais n’est malheureusement pas assuré lorsqu’une personne est opérée à l’étranger. « Oui, il y a de l’attente et l’accès aux soins est difficile dans le pays, mais quand on part se faire opérer médicalement ou esthétiquement à l’étranger, il y a le revers de la médaille. Si vous avez des complications, vous ne serez pas forcément pris en charge. Vous paierez l’intervention standard, mais si elle déborde, cela coûte cher et vous ne serez pas assuré », commente le Dr Benoit Heppell, médecin de famille.

Quant à l’entreprise Nomades Médical, qui a assuré le voyage médical de Mélanie Plourde, cette dernière a indiqué qu’elle donnerait sa version des faits ultérieurement.

Voir l’explication complète ci-dessus.

 
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