le PS en ordre de bataille pour les Européens

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Ils espèrent créer la surprise. Crédités de 12 à 13% d’intentions de vote à deux mois des élections européennes, le Parti socialiste et Place publique ont lancé leur campagne par une réunion publique organisée…

Ils espèrent créer la surprise. Crédités de 12 à 13% d’intentions de vote à deux mois des élections européennes, le Parti socialiste et Place publique ont lancé leur campagne par une réunion publique organisée jeudi 11 avril au Forum des Marais de Rochefort. D’autres devraient suivre dans « les sous-préfectures du département », annonce Rémi Justinien. Egalement conseillers régionaux en tant que premier PS fédéral dans le département, deux des candidats figurant sur la liste conduite par Raphaël Glucksmann étaient présents : Eric Sargiacomo originaire de Saint-Sever (Landes) inscrit au 11e position et Joëlle Marie Reine, domiciliée à Saint-Thomas-de-Conac au bord de l’estuaire de la Gironde, dans le 80e.

Pour celui qui est aussi premier fédéral des Landes, l’éligibilité est un enjeu réalisable puisqu’avec 6,2% aux européennes en 2019, le PS avait envoyé six députés siéger à Bruxelles et Strasbourg au sein du PSE (Parti socialiste européen), deuxième. force politique derrière le PPE (Parti populaire européen).

« Plus de démocratie »

Les points principaux de cette campagne sont « l’indépendance de l’Europe en matière de défense et d’énergie » soutient Eric Sargiacomo. Une « Europe de la défense » capable d’assurer « la sécurité et la souveraineté des Français à l’échelle des empires renaissants ».

“Nous voulons aussi renouer avec la justice sociale et fiscale”, ajoute Joëlle Marie Reine, animée par la volonté “d’introduire plus de démocratie”. Se doter de « ressources propres » permettra par exemple de « financer la transformation écologique de la PAC qui privilégie actuellement des secteurs très productivistes ».

Comme les régions, l’Europe ne dispose pas de fonds propres alors que le couple formé avec cette communauté permettra « d’aller plus loin en matière industrielle ».

S’ils ne sont pas toujours visibles, les fonds européens sont intervenus sur trois dossiers majeurs : « la nouvelle criée aux poissons de la Cotinière, le pôle d’échange multimodal de Royan et l’atelier de découpe et de transformation de Saujon », énumère Rémi Justinian.

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