Vendredi 12 avril 2024 à 13h12
Buenos Aires – « Le Maroc à travers l’objectif » de l’appareil photo, tel est le thème de la deuxième exposition photographique sur le Royaume organisée en moins d’un mois à Buenos Aires, confirmant un engouement photographique pour les paysages enchanteurs du Royaume parmi les photographes argentins.
L’exposition a été inaugurée jeudi dans une galerie du centre de la capitale argentine en présence d’un public nombreux composé de diplomates, d’artistes et d’universitaires.
Il s’agit d’une trentaine de photos prises par sept photographes argentins qui ont entrepris un voyage de 15 jours à travers une dizaine de villes marocaines pour laisser libre cours à leur créativité.
Appareil photo accroché au cou ou en bandoulière et l’index sur l’obturateur, les sept photographes ont parcouru le Maroc pour immortaliser des scènes de la vie ordinaire exposées du jeudi au 23 à Buenos Aires.
Dirigé par Gabriel Bernardo Aldazabal, directeur d’une école de photographie qui porte son nom, le groupe de photographes s’est donné pour objectif de révéler, à travers cette œuvre artistique bien travaillée, « l’enchantement du Maroc et de ses habitants ».
L’ambassadeur du Royaume en Argentine, Fares Yassir, a tenu à remercier les « sept détectives amoureux de la photographie » qui exposent aujourd’hui la magie dégagée par les dix villes visitées au Maroc.
Fares Yassir a évoqué dans ce contexte l’attrait exercé sur les visiteurs étrangers par le dynamisme économique, social et culturel du Maroc et qui « ne laisse personne indifférent », encore moins les journalistes et les photographes.
De son côté, Aldazabal a affirmé que lui et son groupe ont décidé de « s’immerger » dans la vie quotidienne des Marocains, loin des clichés touristiques.
Dans ce voyage organisé par son école de photographie, ces sept amoureux de l’instantané se sont dit envahis par « les couleurs, les odeurs et les saveurs » du Maroc, qui offre un cadre idéal pour prendre des photos captivantes et hautement artistiques.
Outre Aldazabal, le groupe comprenait les photographes Cecilia Gutiérrez, Veronica Dietz, Fernanda Bustos, Elba Bustos, Mauro Barba et Raul Alvarez.
En marge de l’exposition, ils ont partagé avec le public leurs expériences et les circonstances entourant la prise des photographies, se disant très touchés par la gentillesse des personnes rencontrées lors de leurs pérégrinations au Maroc.
Bien que l’exposition soit collective, les photos sélectionnées transmettent « cette sensation, cet impact et cette culture captés à travers les zooms de nos appareils photo, chacun orienté vers un point de vue personnel et différent », ont-ils tenu à souligner.
Ce point de vue intime de chacun des sept photographes est perceptible à travers les photos exposées qui vont des ruines romaines de Volubilis aux dunes de sable au cœur du Sahara marocain, en passant par les tanneries de Fès, la cérémonie du thé, les étals de les fruits ou le paysage envoûtant des douars accrochés au flanc des montagnes.
Fin mars dernier, une autre exposition mettait en lumière la ville de Chefchaouen à travers une vingtaine de clichés envahis par un bleu vif, pris par le photographe argentin Dario Puebla.
Les photos de ce photographe argentin mettent en scène des scènes de la vie quotidienne à Chefchaouen et ses paysages presque « mystiques ».
A travers ses photographies, Dario Puebla entraîne le visiteur dans les entrailles de la ville pour connaître son petit peuple, ses enfants, ses femmes, ses vendeurs ambulants et même ses animaux des rues.
