L’initiative Québec Capitale Climat pour accélérer la transition climatique

Le secteur privé, l’Université Laval, la Ville de Québec et le gouvernement provincial unissent leurs forces pour accélérer la transition climatique sous la bannière Québec Capitale Climat. Le problème cependant : l’absence d’un réseau de transports en commun structurant en préparation pour la région métropolitaine.

L’initiative indépendante Québec Capitale Climat (QCC) a été présenté jeudi matin en conférence de presse au Musée de la civilisation.

Inspiré de modèles similaires implantés à Boston et à Montréal, l’organisme disposera d’un budget de démarrage estimé entre 900 000 $ et 2 millions de dollars au cours des deux prochaines années, dont l’argent proviendra principalement de la Ville de Québec. et la Fondation familiale Trottier.

Imaginé par la Fondation Québec philanthrope, CQC aura pour mandat de guider les entreprises et les institutions vers la transition climatique.

Coprésidé par la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, et Jean-François Chalifoux, PDG de Beneva, le comité de mobilisation gardera à l’esprit les objectifs du plus récent Plan de transition climatique de Québec. Ce dernier fournit Émissions de gaz à effet de serre de 45 en 2030% par rapport à2010 pour son territoire, en plus de rendre la ville plus résiliente face au changement climatique », « texte » : « la réduction d’ici 2030 des émissions de gaz à effet de serre de 45 % par rapport à 2010 pour son territoire, en plus de rendre la ville plus résilient au changement climatique”}}”>réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030 par rapport à 2010 pour son territoire, en plus de rendre la ville plus résiliente face aux changements climatiques.

Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval, coprésidera Québec Capitale Climat avec Jean-François Chalifoux, PDG de Beneva. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Déjà, une vingtaine de membres de la société civile et du milieu institutionnel ont accepté de représenter leurs organisations respectives. Le Groupe Dallaire, le Port de Québec, Hydro-Québec, le CHU de Québec, la Société québécoise des infrastructures et des syndicats figurent notamment sur la liste.

Le forum servira, entre autres, pour échanger des bonnes pratiques développement durable, a expliqué le maire de Québec, Bruno Marchand. Des organismes comme Vivre en Ville et le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale seront également à la table pour alimenter les discussions et sensibiliser les acteurs socio-économiques.

Les ministres Benoit Charette (Environnement) et Jonatan Julien (responsable de la Capitale-Nationale) faisaient également partie de l’annonce à titre de partenaires, rien de plus. Les deux hommes ont également quitté la conférence de presse sans répondre aux questions des journalistes.

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Les émissions globales de GES de la ville de Québec ont atteint l’équivalent de 4 140 kilotonnes de CO2 en 2017. (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada / Edith Hammond

Le cas des transports

L’atteinte des objectifs de décarbonation de Québec devra notamment passer par les transports. En 2017, pas moins de 70 % des émissions de GES de la ville étaient imputables au transport des marchandises et des personnes.

Dans son Plan de Transition Climat, la Ville a placé le projet de tramway au cœur de sa stratégie. Le projet est actuellement au point mort et dépend des conclusions de l’analyse présentement en cours à CDPQ Infra, mandatée par le gouvernement Legault. La Caisse de dépôt doit présenter le fruit de ses travaux en juin.

À ce sujet, le maire Bruno Marchand n’a pas changé d’avis. Si la Coalition Avenir Québec (CAQ) n’a pas lancé de projet avant la fin de son mandat l’année prochaine, ce sera un échec. En attendant cette pièce centrale du puzzle des transports, le maire vante des initiatives comme le service de vélopartage àVélo et le développement de corridors vélo-ville.

[L’atteinte des cibles] cela ne peut se faire sans structurer les transports, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire autre chose en attendant.

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Outre les transports, la transition énergétique des bâtiments, les pratiques de développement durable et d’autres stratégies de réduction des GES seront abordées au sein de Québec Capitale Climat.

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Le service àVélo a éliminé 220 000 déplacements en voiture seule l’an dernier, selon la Ville. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Gros employeurs, grands impacts

Concernant la composition du comité de mobilisation, le maire Marchand convient qu’il s’agit essentiellement de grands employeurs du Québec, capables d’investir pour soutenir leur transition écologique.

Si nous voulons avoir un impact, nous devons commencer par les plus grands bassins de travailleurs. Si 30, 40, 50% des gens bougent différemment, on aura forcément beaucoup d’impact dans la communauté. Nous travaillons avec tout le monde, mais oui, nous avons besoin de grands employeursil a commenté

Le maire convient également que les petites et moyennes entreprises devront engager cette transition écologique, à leur échelle. Selon lui, les municipalités ont un rôle à jouer pour les soutenir, notamment en offrant des services payés par les taxes qu’elles envoient à la Ville.

 
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