Pascal Bolot, préfet du Morbihan depuis août 2022, est un passionné de rugby. Originaire de Castres (Tarn), véritable pays des ovales. Ancien rugbyman amateur, depuis son arrivée, il s’est attaché au Rugby club de Vannes (RCV) en Pro D2 et est actuellement en lutte pour la montée en Top 14. Interview.
Comment le rugby est-il entré dans votre vie ?
Je suis originaire de Castres dans le Tarn, une des rares villes moyennes qui a été plusieurs fois championne de France dans les années 50 et trois fois dans les années 90. La maison de mes parents était à côté du stade qui porte aujourd’hui le nom de Pierre-Fabre. C’est un stade de quartier, à l’anglaise, d’une capacité supérieure à celle de Vannes. J’y suis allé quand j’étais petite. J’ai aussi suivi mon père, véritable supporter, à Narbonne, Bègues… Aujourd’hui, Castres est la seule équipe du Top 14 avec Clermont (Puy-de-Dôme) et Toulouse (Haute-Garonne) à ne pas être descendue en Pro D2. . Et puis, pour l’anecdote, j’ai mon fils qui a joué de 6 à 10 ans avec Romain Ntamack. Ils étaient ensemble sur le terrain du Sud-Ouest. C’était l’activité du dimanche.
As-tu pratiqué aussi ?
Ayant eu une carrière militaire et préfectorale, j’ai été attiré assez tard par le rugby car j’ai joué dans l’équipe de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) que j’ai contribué, avec d’autres, à mettre en place. Nous…
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