quelles réponses face à la menace d’attaques de drones ? – .

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Le danger viendra-t-il du ciel pendant les Jeux Olympiques ? L’armée est engagée dans la lutte contre les drones malveillants qui pourraient gâcher la fête et s’entraîne sur la base de Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines.

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L’armée a organisé un déploiement majeur de son système de réponse anti-drone. En fait, ce sont LE armées qui nous proposent ce jour-là un exercice grandeur nature, à un peu plus de cent jours des Jeux Olympiques de Paris. Forces aériennes et terrestres, gendarmerie et police nationale travaillent ensemble pour contrecarrer les drones malveillants qui pourraient ternir les événements de cet été. Le cas extrême serait s’ils étaient équipés d’explosifs. Des hypothèses à ne pas négliger et les militaires ont imaginé des scénarios possibles. Cela fait trois ans que tout le monde se prépare à cette lutte anti-drone.

Depuis 60 ans, nous assurons la protection desl’espace aérien, et nous mettons toujours en place des dispositifs pour protéger les grands véhicules électriqueséléments. La Coupe du monde de rugby nous a permis pour anticiper d’éventuelles attaques de drones. Nous avions ainsi détecté 50 drones hostiles dans des secteurs interdits. Cela nous a amené à réaliser 24 actions de brouillage et à intercepter 9 téléviseurs.pilotes », explique le général Arnaud Bourguignon. Il sera responsable de la protection aérienne pour les Jeux Olympiques et Para-Olympiques de Paris 2024. Il dirigera cet été plus d’un millier d’aviateurs pour diriger ce système unique depuis la base de Vélizy. Villacoublay.

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Le général Arnaud Bourguignon en charge de la lutte contre les drones

© EMMANUEL DUNAND / AFP

Sur l’herbe très verte de la base de Vélizy-Villacoublay, à proximité du golf, plusieurs systèmes nous sont exposés. Car plusieurs solutions existent : capture, immobilisation dans les airs et, dans le pire des cas, destruction en vol.

A Paris, il y aura 15 systèmes lourds sur les sites olympiques. Laurent Tard, responsable commercial chez Cilas, nous raconte que « sa compagnie va positionner le HELMA P dans la capitale” au sol ou sur un véhicule. Le HELMA P est une technologie inspirée du faisceau laser, spécialité de l’entreprise, qui permet d’aveugler les capteurs d’un drone hostile ou encore de faire fondre ou brûler ses structure.

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Démonstration de détection de drones sur la base militaire de Villacoublay

© EMMANUEL DUNAND / AFP

Autre exemple, la solution développée par Thalès : un radar sur trépied, une caméra et des tourelles pour capter les fréquences. Le brouilleur fera le reste. Trois systèmes de type Parade ont déjà été livrés à l’Armée de l’Air, trois autres suivront d’ici les Jeux. Dans le monde des drones, les technologies évoluent si vite que l’armée accepte de modifier ses équipements ou de les compléter jusqu’à la cérémonie de lancement.

Il existe même un drone anti-drone appelé Rapid Eagle. Elle a la forme d’une grande araignée d’une envergure de 1m20 et peut aller jusqu’à 100 km/h. Cet avion est capable de capturer en vol un autre drone aussi lourd que lui et de le clouer au sol. Un objet rassurant qui évite de tomber. Thalès devrait livrer huit exemplaires de ces araignées tueuses à l’armée française.

Autre arme anti-drone : le fusil bloqueur de liens. Les hommes de la police nationale et de la gendarmerie équipés d’un appareil ressemblant à un gros bazooka sur les épaules visent l’objet volant intrus : «On vise le drone et le fusil envoie un champ électromagnétique qui bloque la connexion entre le vecteur et le drone. Nous‘à utiliser en rafale pour voir comment il réagit‘machine. Avec un objectif : le stabiliser‘air.” explique Frank, l’un des gendarmes. Sébastien, télépilote pour la police nationale, a les yeux rivés sur un petit écran radar qui capte tous les engins volants des environs. L’autonomie est de six heures au plus près du terrain. La portée peut atteindre 600 m à 1 200 m selon les modèles utilisés.

>L'arme anti-drone Cilas peut projeter un faisceau laser sur un drone hostile pour le neutraliser
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L’arme anti-drone Cilas peut projeter un faisceau laser sur un drone hostile pour le neutraliser

© EMMANUEL DUNAND / AFP

C’est sur cette base aérienne que se déroulera la coordination opérationnelle, au premier étage d’un petit bâtiment de la base aérienne107. Derrière le colonel Lionel Bavery se trouve un grand écran : une vue du ciel avec des points scintillants. » Nous disposons immédiatement, en temps réel, d’un aperçu maillé national de tous les avions et objets volants non identifiés. Une exigence : que tout le monde partage la même information », poursuit le colonel, pilote du centre national d’opérations anti-drones.

Cet outil de supervision baptisé SAP signale toutes les menaces à l’opérateur au sol le plus proche du drone. Il faut aller très vite : “plis, on traite ce drone tôt, moins il y aura des dégâtsc.t. Notre réaction peut prendre quelques secondes si lel’objet est proximité du site. Cela peut prendre quelques minutes si c’est plus loin, ce qui permet de voir l’évolutionobjet volant non identifié et trouver la meilleure solution pour le neutraliser. Nous utilisons des brouilleurs de radar pour priver le pilote du contrôle de l’avion ou pour dévier un trajectoire qui serait déjà pré-enregistrée par le pilote » précis Le Général Bourguignon.

>Centre opérationnel anti-drone sur la base militaire de Villacoublay
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Centre opérationnel anti-drone sur la base militaire de Villacoublay

© JULIEN DE ROSA / AFP

Captures au filet, pistolets, fusils brouilleurs, destructions par rayonnement laser : les drones malveillants n’ont intérêt qu’à se méfier. 3 millions de drones sont actuellement en France et seuls quelques-uns seront autorisés à voler pendant les Jeux Olympiques. Certains nous délivreront des images exceptionnelles à retrouver sur France 3 Paris Île-de-France. Car c’est sûr, vu d’en haut, tout sera encore plus beau.

 
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