Élections Québec met fin à son projet pilote de vote par Internet

Le vote par Internet qui devait être testé dans une vingtaine de municipalités québécoises le 2 novembre 2025 n’aura pas lieu.

Élections Québec y renonce. Les trois entreprises qui avaient manifesté leur intérêt à fournir la solution technologique nécessaire n’ont pas pu répondre aux besoins de l’établissementcela a été annoncé dans un communiqué jeudi midi.

L’annulation de l’appel d’offres fait suite à un certain nombre d’inquiétudes exprimées publiquement par des experts en sécurité. Le cofondateur du Hackfest, Patrick Mathieu, croyait par exemple qu’Élections Québec trop vite. Selon lui, le vote par Internet ne représentait rien de moins queun risque pour la démocratie.

Or, le projet pilote a toujours été conditionné à l’utilisation d’une solution fiable, sécurisée et accessiblerappelle Élections Québec dans son communiqué.

DGEQ, Jean-François Blanchet. Nous sommes déçus de mettre un terme au projet, certes, mais il n’était pas question de faire des compromis pour organiser cette première tentative de vote par Internet. , a déclaré du DGEQ, Jean-François Blanchet. Nous sommes déçus de mettre un terme au projet, certes, mais il n’était pas question de faire des compromis pour organiser cette première tentative de vote par Internet.Nos exigences étaient élevées, mais mon équipe et moi restons convaincus de leurs mérites, a déclaré le DGEQ, Jean-François Blanchet. Nous sommes déçus de mettre un terme au projet, certes, mais il n’était pas question de faire des compromis pour organiser cette première tentative de vote par Internet.

L’appel d’offres a été lancé le 16 octobre 2023. Il a été officiellement annulé jeudi matin. Les multinationales Scytl, Smartmatic et Voatz avaient déposé des offres. Le montant de ceux-ci n’a pas été révélé.

Dévoilées mardi, les prévisions budgétaires d’Élections Québec pour l’exercice financier précédant l’élection de 2025 indiquaient toutefois des dépenses de 1,45 M$ pour services professionnels liés au projet pilote et pour embaucher du personnel temporaire pour absorber le surplus de travail.

Jusqu’à 300 000 Québécois devraient pouvoir tester le vote par Internet l’année prochaine.

Les 21 villes qui avaient manifesté leur intérêt pour le projet pilote devaient pouvoir y participer. Ce ne sera pas le cas, mais cela pourrait l’être dans cinq ans, selon le DGE.

Nous suivrons les progrès du vote par Internet et évaluerons s’il est opportun de relancer le projet pilote lors des élections municipales de 2029.précise M. Blanchet dans le communiqué de jeudi.

Tous les regards se tournent maintenant vers les prochaines élections provinciales, en 2026. Pour l’instant, il n’est pas question de permettre aux Québécois de voter par Internet, mais un appel d’intérêt a été lancé le mois dernier afin de trouver des fournisseurs capables de mettre en place un système de vote par Internet. système de vote électronique.