Un ancien éducateur de centre jeunesse coupable d’avoir abusé d’un adolescent

Un ancien éducateur de centre jeunesse coupable d’avoir abusé d’un adolescent
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Les faits reprochés se sont produits il y a près de sept ans, entre l’été et décembre 2017. Les accusations n’ont été déposées contre l’éducateur qu’en février 2021.

La femme, aujourd’hui âgée de 41 ans, de Stoneham, a reconnu jeudi avoir agressé une adolescente de 17 ans alors qu’elle était éducatrice dans un centre jeunesse. Elle a plaidé coupable à deux chefs d’accusation de contacts sexuels et de leurre.

L’adolescent fréquentait le Centre Le Gouvernail, aussi appelé Centre québécois des jeunes, lorsqu’il a rencontré Marie-Claude Fortin. Ce n’était pas la responsabilité de l’accusé, mais ce dernier était toujours en position d’autorité.

L’éducatrice s’est rapidement « liée d’amitié » avec l’adolescente. Les deux hommes entretenaient une relation cachée, au cours de laquelle des gestes sexuels et des SMS étaient échangés.

La mère de trois enfants reconnaît avoir eu une relation sexuelle complète avec l’adolescente dans son véhicule. Elle admet également lui avoir fait une fellation lors d’une autre rencontre. Les deux se seraient également embrassés après que le jeune ait été reconduit au centre jeunesse, toujours dans la voiture de Marie-Claude Fortin.

Trois ans

Les avocats de la défense et de la Couronne ont convenu de suggérer au juge une peine de trois ans de prison. Ces derniers ont suivi leurs recommandations.

« Les gens qui fréquentent les centres jeunesse peuvent être vulnérables. L’accusé n’a pas de casier judiciaire. La peine de 3 ans de pénitencier est sévère, elle envoie un message clair», a soutenu Michel Bérubé, procureur de la Couronne.

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Me Michel Bérubé, procureur de la Couronne. (Le Soleil, Victoria Baril)

De son côté, l’avocat de la défense a fait valoir qu’aucune action n’avait été commise dans les locaux de la maison des jeunes. « Je ne peux pas vous dire qu’il y a eu consentement dans le contexte. Mais il n’y avait pas de violence intrinsèque », a-t-elle souligné.

En rendant sa décision, le juge s’est adressé à l’accusé. « Vous avez travaillé dans un endroit où les jeunes ont besoin de protection. La justice punit plus sévèrement dans ces circonstances pour dissuader d’autres personnes de commettre l’acte », a-t-il exprimé.

À la sortie de la salle d’audience, Marie-Claude Fortin a fondu en larmes. Ses sœurs, présentes dans la salle, étaient également très émues.

Congédiement

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale a mis fin à la relation de travail avec Marie-Claude Fortin le 22 février 2019. Elle était employée du Centre québécois des jeunes au moment des faits reprochés, en 2017.

«Le motif du congédiement est confidentiel», a indiqué un porte-parole du CIUSSS lors du dépôt des accusations.

 
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