le procureur raconte les détails d’un « féminicide classique »

le procureur raconte les détails d’un « féminicide classique »
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« Il s’agit d’un féminicide classique motivé par un motif de possessivité et de contrôle sur la volonté de la victime. »

C’est la traduction des propos du procureur du Val d’Aoste Lucca Ceccanti, prononcés ce jeudi midi lors d’une conférence de presse consacrée à l’assassinat d’Auriane Laisne, rapporte ANSA.

Accompagné des carabiniers chargés de l’enquête, le magistrat italien a donné quelques précisions sur les contours de l’enquête et les éléments retenus à ce stade. Comme la préméditation de l’acte meurtrier : « Il ne s’agissait pas d’un viol de jalousie ou de passion. […] La personne interpellée à est sérieusement soupçonnée du délit de meurtre avec préméditation et autres circonstances aggravantes commis entre le 26 et le 27 mars. »

Selon le parquet d’Aoste, il existe des « indices sérieux de préméditation » concernant le suspect, indique également ANSA. Les deux jeunes entretenaient « une relation régulière entre l’Italie et la » mais cette relation « n’était pas apaisée ».

Tué dans la chapelle abandonnée

Depuis ce mercredi soir, le compagnon de la jeune femme de Saint-Priest (Rhône) est entre les mains des enquêteurs français : cet Italien de 21 ans a été interpellé à Lyon et doit être déféré jeudi au parquet de Grenoble. après-midi. Il devait comparaître le 3 mai pour des violences sur sa compagne de 22 ans, commises avant leur départ tous deux pour l’Italie, violant son contrôle judiciaire et l’interdiction de fréquenter sa victime.

Le procureur a expliqué queAuriane Laisne a en effet été tuée dans la chapelle abandonnée où son corps a été retrouvé, au village de La Salle. Un corps en position fœtale du fait du tueur : selon les explications données lors de la conférence de presse, le corps a été positionné exprès, avec une pierre pour le retenir, et pour laisser penser que la jeune femme dormait.

L’arme du crime n’a pas été retrouvée

Le procureur a souligné que l’enquête a pu avancer rapidement grâce au croisement de nombreuses données : en identifiant les personnes ayant transité sur le territoire et à proximité de La Salle, en croisant avec des photographies, il a été possible de retrouver les identité de la victime. Puis celui de la personne qui l’accompagnait.

L’arme du crime n’a pas été retrouvée, ni le téléphone de la victime.

 
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