Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises a mis en demeure dix-neuf Sdis (services départementaux d’incendie et de secours) du littoral méditerranéen d’adapter les conditions d’exercice des pompiers volontaires en réduisant leur activité.
Un courrier du directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises inquiète les pompiers du Gard.
La direction générale a mis en demeure dix-neuf Sdis (services départementaux d’incendie et de secours), dont une grande partie du littoral méditerranéen, « d’adapter les conditions de travail de leurs pompiers volontaires en réduisant significativement leur activité. »
Réuni ce mercredi 10 avril 2024 à Nîmes, le conseil d’administration du Sdis du Gard présidé par Alexandre Pissas, a donc voté à l’unanimité une proposition visant à « rappeler le rôle essentiel joué par les pompiers volontaires, dénoncer les recommandations proposées par l’inspection générale de l’administration qui ne sont pas applicables en l’état par le Sdis du Gard. »
Cette motion précise que lors d’événements de grande ampleur liés aux incendies dans le Gard et aux épisodes de pluies torrentielles de type cévenol ou méditerranéen, le Sdis s’appuie fortement sur la ressource des pompiers volontaires. Si ces mesures étaient mises en œuvre, « Elles impacteraient directement les capacités opérationnelles de départements comme le Gard, qui est parmi les plus exposés aux risques sécuritaires mondiaux. »
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