l’entreprise Wendel teste de nouveaux équipements pour réduire la pénibilité au travail

l’entreprise Wendel teste de nouveaux équipements pour réduire la pénibilité au travail
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Au cœur de la plateforme logistique de Wendel, à Samazan, le ballet des chariots varie en fonction de l’arrivée des marchandises. Ce mercredi après-midi, la journée touche presque à sa fin. Au fond de l’entrepôt, Benoît Brouch, 47 ans, se fait remarquer par son matériel. Il est l’un des deux salariés à porter pendant plusieurs mois un exosquelette passif, c’est-à-dire non motorisé…

Au cœur de la plateforme logistique de Wendel, à Samazan, le ballet des chariots varie en fonction de l’arrivée des marchandises. Ce mercredi après-midi, la journée touche presque à sa fin. Au fond de l’entrepôt, Benoît Brouch, 47 ans, se fait remarquer par son matériel. Il est l’un des deux salariés à porter pendant plusieurs mois un exosquelette passif, c’est-à-dire non motorisé.

Après l’avoir testé pendant deux semaines en octobre, celui qui a rejoint l’entreprise il y a neuf ans a choisi d’adopter ce sac de 1,9 kilo qui lui assure un maintien mécanique.

30 à 40 tonnes par jour

« Je porte des charges lourdes presque toute la semaine et cela m’aide à me relever. Je ressens moins de douleur avec. » L’entrepôt minimise son effort, car selon la directrice de la plateforme, Valérie Zago, il soulèverait entre 30 à 40 tonnes de carrelage par jour. « La taille des dalles a augmenté et donc le poids des colis est par conséquent plus lourd », confirme Lucille Leblond, responsable marketing de la marque. Selon cette dernière, les troubles musculo-squelettiques sont particulièrement fréquents dans toutes les professions du secteur de la construction et restent à ce jour la première cause de maladies professionnelles.

Le constat était surtout que notre équipe est vieillissante

Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette initiative n’est pas le résultat d’une augmentation des arrêts de travail liée aux coûts engagés. « C’est vrai qu’à une époque, certaines personnes se plaignaient d’avoir mal au dos, mais plus récemment. Non, le constat était surtout que notre équipe est vieillissante. Il fallait trouver un moyen de réduire la pénibilité de nos salariés », explique Valérie Zago.

Présente sur place depuis 2008, elle part à la chasse aux modèles. Finalement, c’est un exosquelette fabriqué en France qui a retenu l’attention des magasiniers, qui l’ont testé volontairement. La plateforme en comporte deux de tailles différentes, dont le coût est estimé pour chacune à 1.500 euros.

Changement d’habitudes

Tous les services ne sont pas forcément convaincus de la manœuvre du groupe. Ainsi, l’un des préparateurs e-commerce, du fait de son plus jeune âge, n’en ressent pas forcément le besoin. « Cela représente un grand changement dans les habitudes de travail. Il faut réapprendre tous les mouvements. Et puis, ils ne ressentent pas forcément la même douleur à 24 ans qu’à 47 ans. Après 47 ans, on commence à penser différemment et à vouloir se protéger », assure Lucille Leblond.

“On ne l’impose pas, mais on compte sur l’effet boule de neige”, ajoute Valérie Zago. D’autant que l’effectif de 24 salariés va bientôt s’étoffer, avec l’extension de la plateforme dans les semaines à venir.

Et s’il n’y en a actuellement que deux qui l’utilisent, le directeur de la plateforme espère que trois autres viendront s’y ajouter d’ici fin 2024. Des formations viendront accompagner cette nouvelle pratique.

 
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