l’essentiel
Mobilisation réussie pour les organisations syndicales et certains partis politiques qui ont défilé ce mercredi 1er mai 2024 à Montauban pour la Fête du Travail.
Malgré la pluie et les grains, les Tarn-et-Garonnais étaient bel et bien au rendez-vous pour cette Fête du Travail. Ce mercredi 1er mai, les organisations syndicales se sont réunies à 10 heures devant la Maison du peuple, à Montauban. Tout un symbole depuis que la mairie a décidé, en 2020, de mettre hors service ce bâtiment qui accueillait les principaux syndicats depuis « l’après-guerre », rappelle Sébastien Duron, secrétaire général de la CGT 82 devant les camarades de FO, FSU. , Solidaires, le SNES, le PCF ou encore le NPA et LFI. « Nous envisageons toujours de revenir dans ce lieu historique qui n’est pas la maison de Mme Barèges, même si elle souhaite le vendre à un particulier ! La procédure et la lutte se poursuivent. Car non, Madame Barèges, on ne fait pas ce qu’on veut à Montauban, ni ailleurs ! », raconte Sébastien Duron.
La saisine d’un juge d’exécution
Dans les rangs, malgré une gestion parfois aventureuse du parapluie, les applaudissements sont nourris. « Nous avons contacté un juge de l’exécution pour demander un délai supplémentaire. Nous avions trouvé un nouveau local avenue Hammecher que la mairie avait préempté. Pour l’instant, pour la première fois depuis 1930, l’UD CGT ne dispose plus de locaux mis à disposition dans le Tarn-et-Garonne”, regrette Christophe Couderc, le secrétaire à la politique de contestation, dont l’équipe occupe toujours les locaux de la rue d’Albert, où la CGT 82 est menacée d’expulsion.
« Nous demandons une loi pour exercer nos missions dans un Etat démocratique. Cela relève du droit constitutionnel et nous sommes reconnus d’intérêt général», insiste Christophe Couderc alors que les discours se succèdent.
La réforme de l’assurance chômage, de la fonction publique, l’augmentation générale des salaires, « l’autoritarisme de l’État », mais aussi, la guerre à Gaza que beaucoup qualifient de « génocide » : les sujets abordés sont aussi graves que beaucoup. Puis le cortège se met en route, bien décidé à se faire entendre. Selon la police, 250 manifestants « au maximum » étaient présents. Une belle mobilisation qui n’a souffert d’aucun incident.
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