Les proches des deux adolescents ontariens tués par Paul Bernardo dans les années 1990 perdent leur longue bataille juridique pour obtenir des documents confidentiels relatifs aux demandes de libération conditionnelle du tueur en série.
La Cour suprême rejette la demande d’appel des deux familles, refusant d’entendre leurs arguments.
Le transfert en 2023 de Paul Bernardo dans une prison à sécurité moyenne au Québec a suscité un tollé, mais le Service correctionnel du Canada a défendu la décision.
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Kristen French (à gauche) avait 15 ans et Leslie Mahaffy (à droite) 14 ans lorsqu’elles ont été kidnappées et assassinées par Paul Bernardo. (Photo d’archives)
Photo : La Presse Canadienne
Les proches des victimes réclament depuis des années que les documents gouvernementaux relatifs aux chances de Bernardo d’être libéré sous condition soient rendus publics.
Cependant, le Service correctionnel du Canada et la Commission des libérations conditionnelles du Canada ont systématiquement rejeté les demandes d’accès à l’information des familles.
Le Commissariat à l’information du Canada, la Cour fédérale et la Cour d’appel fédérale ont refusé d’annuler ces décisions.
La Cour d’appel fédérale a statué en juillet 2023 que la demande des familles portait sur des informations allant de banales à des informations très personnelles sur le détenu et constituait une profonde atteinte à sa vie privée.
Paul Bernardo, désigné délinquant dangereux, purge une peine d’emprisonnement à perpétuité.
L’ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels a déclaré, suite à son transfert de prison l’année dernière, que davantage d’informations devraient être fournies aux proches des victimes.
Avec les informations de La Presse Canadienne
