En l’absence d’une solution « fiable, sécuritaire et accessible », Élections Québec a décidé d’annuler le projet pilote de vote par Internet qui devait se dérouler dans plusieurs villes lors des prochaines élections municipales en 2025.
«Nous sommes déçus de mettre un terme au projet, évidemment, mais il n’était pas question de faire des compromis pour tenir ce premier test de vote par Internet», a indiqué le directeur général des élections, Jean-François Blanchet, dans un communiqué, jeudi. .
Le directeur général des élections du Québec, Jean-François Blanchet. (Yan Doublet/Le Soleil)
Pour que le projet pilote puisse avancer, le DGEQ devait pouvoir compter sur des fournisseurs qui avaient « participé à des expériences de vote lors de nombreuses élections majeures » et appliqué un processus de sécurité reconnu « qui comprend plus de 90 contrôles ».
Mais « les trois entreprises qui ont répondu à l’appel d’offres visant à acquérir une solution de vote par Internet n’ont pas été en mesure de répondre aux besoins », constate Élections Québec.
L’institution a donc annulé le processus, reportant sine die les premières étapes du vote en ligne au Québec.
M. Blanchet continue cependant de penser que le Québec connaîtra un jour le vote en ligne.
«Nous suivrons les progrès du vote par Internet et nous évaluerons s’il est approprié de relancer le projet pilote lors des élections municipales de 2029», note le responsable de l’organisation des élections au Québec.
En vue des élections municipales de 2025, Élections Québec avait sélectionné 21 villes pour mener un projet pilote de vote en ligne, dont Québec, Lévis, Alma, Montréal, Rimouski, Granby, Trois-Rivières et Gatineau. On estime qu’environ 300 000 Québécois auraient pu exprimer leur opinion au niveau municipal via Internet.
