Ces apiculteurs amateurs récoltent des essaims d’abeilles sauvages en Loire-Atlantique

Ces apiculteurs amateurs récoltent des essaims d’abeilles sauvages en Loire-Atlantique
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L’association Apiculteurs en Brière, créée en décembre 2008, se développe bien et compte une trentaine d’adhérents issus de la région proche.

Être apiculteur, ce n’est pas seulement récolter du miel… Savoirs et savoir-faire doivent être assimilés pour respecter la biodiversité et la sécurité de tous.

— Jean-Noël Plaud, président de l’association Apiculteurs en Brière

Notre association a pour objectif l’étude et la protection de l’abeille (Apis mellifera), ainsi que le développement de l’apiculture amateur. Être apiculteur ne consiste pas seulement à récolter du miel. Au contraire, les savoirs et savoir-faire doivent être assimilés de manière à respecter la biodiversité et la sécurité de tous. C’est une activité enrichissante à tous points de vue. Il s’agit d’un rucher-école situé au Clos du Poivre, qui permet la formation de ses adhérents aux différentes techniques pratiques d’apiculture. Des formations théoriques, réservées aux adhérents, sont également organisées chaque année avec un professionnel de Montoir, Nicolas Roux, pour acquérir les connaissances nécessaires aux bonnes pratiques apicoles. De nombreux échanges entre membres de tous niveaux sur la vie de l’abeille, la production de la ruche, la pollinisation, la biodiversité et les plantes mellifères permettent d’améliorer les pratiques de chacun. explique Jean-Noël Plaud, le président.

Sous la direction d’un spécialiste…

L’été, les apiculteurs amateurs se réunissent un samedi sur deux autour des dix ruches de l’association pour découvrir leur évolution, sous la houlette de Morgan Legentilhomme, le spécialiste de l’abeille. Cela permet une belle découverte pour les nouveaux adhérents et pour les plus anciens de parler de la vie de leurs propres ruches et éventuellement des problèmes rencontrés.

Quelle distance les abeilles peuvent-elles parcourir pour butiner ?

Depuis leur ruche, les abeilles vont butiner à 3 km à la ronde. | PHOTO PRESSE ARCHIVES OCÉAN
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Depuis leur ruche, les abeilles vont butiner à 3 km à la ronde. | PHOTO PRESSE ARCHIVES OCÉAN

Les abeilles sont comme un animal de compagnie, il faut regarder régulièrement dans les ruches pour voir si elles sont en bonne santé ou au contraire malades, car les abeilles vont butiner jusqu’à 3 km. Et il est obligatoire de tenir un carnet à jour avec les registres de chaque ruche qui doivent être déclarés au ministère de l’Agriculture. Celui-ci intervient en cas de maladie, il peut y avoir une quarantaine avec interdiction de déplacer les ruches et en cas de risque important, les ruches sont brûlées. Vous devez préparer tout votre matériel avant d’ouvrir la ruche et de le vérifier, après les abeilles se mettent en colère il conseille, lors de la visite printanière du rucher, une des étapes importantes avec la visite automnale.

Les professionnels ne s’intéressent pas à ces essaims sauvages… Alors on nous fait appel

— Jean-Noël Plaud

Actuellement c’est le début de la période d’essaimage, un phénomène naturel qui permet aux colonies d’abeilles de se diviser et donc de se reproduire. Habituellement c’est 1euh Mai qui est la date de référence, mais avec la météo douce cette année, c’est déjà fini.

Des essaims d’abeilles se forment et s’installent parfois dans des endroits qui peuvent être gênants. Un petit essaim temporaire peut s’installer n’importe où, sur une branche à 2 m du sol par exemple pendant deux jours maximum. Pendant ce temps, les abeilles chercheront un meilleur endroit pour s’installer et se développer. C’était une nouveauté quand ils l’ont trouvé. Si vous en possédez un sur votre propriété, ne le détruisez pas, mais aidez à sauver les abeilles en contactant l’association qui collectera gratuitement cet essaim pour l’introduire dans une de ses ruches et en prendre soin. Les professionnels ne s’intéressent pas à ces essaims sauvages et les pompiers n’interviennent pas non plus, alors ils nous appellent souligne le président.

Pratique

Pour collecter les essaims sur la zone d’Herbignac, vous devez contacter Alain au 06 20 03 95 91 ou Jean-Anne au 06 21 19 44 50. Sur la zone de Guérande, Gérard au 06 33 60 08 82. Et sur la zone de Crossac, Pascal au 06 80 12 11 48. Contact par email : [email protected].

 
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