une technologie en plein essor ! – Prévention et sécurité des biens et des personnes – Actions de l’État – .

La Gendarmerie Nationale dispose aujourd’hui d’un parc d’environ 600 drones, répartis dans toutes les régions et certaines unités spécialisées.
Le groupement de gendarmerie départementale des Hautes-Alpes dispose de 4 télépilotes et de 2 drones.


Les télépilotes peuvent intervenir dans plusieurs cas : lors d’opérations de secours comme la recherche de personnes disparues ou en fuite, dans le cadre d’une information judiciaire, pour la surveillance des frontières, ou encore pour la sécurisation d’événements majeurs (Jeux Olympiques, Tour de France par exemple). Ils peuvent également apporter une nouvelle perspective à une situation tactique en partageant des photos et/ou des vidéos avec le commandant des opérations de secours (COS).

Aujourd’hui, grâce à la démocratisation de l’usage des drones, la modélisation 3D d’une scène de crime ou d’un accident est à la portée des policiers. Nos télépilotes optimisent l’utilisation de leur dernier drone, le DJ MAVIC 3T au profit du secours en montagne. Ils pratiquent désormais la photogrammétrie (technique consistant à déterminer les dimensions et les volumes d’objets ou d’espaces à partir de photographies aériennes et qui permet notamment une modélisation 2D+ de scènes) et expérimentent également la retransmission, en temps réel, d’images en montagne.

Il est également important de préciser que les drones peuvent grimper par-dessus une falaise et passer une drisse à des personnes en difficulté afin de faire une tyrolienne. Les usages sont multiples, toujours avec autorisation du préfet, pour le secours en montagne afin de réduire l’engagement humain et, par la même occasion, les risques encourus par les Gendarmes de Montagne.

Par ailleurs, le PGHM de Briançon a pu récemment utiliser le système Lifeseeker. Il s’agit d’équipements embarqués à bord du drone lui permettant d’identifier les téléphones allumés dans une zone. Dans ce contexte, le drone est complémentaire de l’hélicoptère. Il peut voler dans des conditions difficiles et ainsi embarquer le système Lifeseeker.

Opérant dans le département, principalement en milieu montagnard, la plupart de leurs vols sont relativement techniques et nécessitent une formation régulière. Chaque télépilote doit entretenir ses compétences avec un minimum de quatre heures de vol par an. Il est également vérifié annuellement via un examen théorique et pratique.

L’utilisation du drone symbolise l’intérêt constant de la gendarmerie pour l’innovation et son application dans la démarche sécuritaire déployée au profit de la population. Dans les Hautes-Alpes, cet intérêt sera d’autant plus marqué par la création cet été de la brigade environnement, avec une toute nouvelle utilisation retrouvée : la détection des infractions environnementales.


 
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