Le buzz d’une vidéo peut générer des vocations improbables.
Devenu célèbre après la publication en 2017 d’une vidéo devenue virale dans laquelle on le voit jouer avec le feu et le sable dans sa chambre, Baptiste Moirot a été désigné par les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 pour porter la flamme olympique.
Baptiste Moirot est instantanément devenu viral il y a sept ans, lorsqu’il publiait une vidéo en direct sur Facebook, dans laquelle on le voit allumer un feu dans sa chambre en sous-vêtements, sous le regard médusé de ses parents, et particulièrement celui de sa mère.
En entrant dans la pièce, ce dernier avait lancé un « Mais tu n’es pas clair Baptiste ! »devenu culte dans le monde francophone.
Du feu à la flamme olympique
Dans un entretien accordé à Brut en 2021, Baptiste Moriot revenait sur cette vidéo en remettant en contexte : « J’avais un train à prendre à 5 heures du matin et il n’est pas venu. Alors, je suis rentré chez moi et j’ai dormi jusqu’à 18 heures. Sauf que je me suis levé à 4 heures du matin le lendemain, il fallait vraiment que je dorme »il se souvient. « Alors, j’ai décidé de prendre deux somnifères et pendant ce temps-là, je me suis dit : ‘je vais prendre une douche’. Et c’est à ce moment-là que les somnifères ont commencé à faire effet. Ils sont de niveau 3, il y a beaucoup d’effets secondaires. Après, c’est devenu un peu flou dans mes souvenirs, je me souviens juste d’avoir mis du kérosène dans la tasse avec du Kevlar et j’ai fait un feu”, il rembobine.
Une pétition réussie
Baptiste Moirot, aujourd’hui âgé de 29 ans et travaillant dans la restauration tout en pratiquant la photographie amateur, sera donc « l’un des relayeurs du flambeau des Jeux Olympiques de Paris 2024 », comme les organisateurs l’ont annoncé sur X (anciennement Twitter).
Une pétition sous forme d’événement Facebook a été créée en 2017 pour que Baptiste Moirot puisse porter cette mythique flamme olympique. Le succès a été au rendez-vous, attirant 275 000 internautes, dont 68 000 ayant cliqué sur « participer ».
Si vous vous appelez Baptiste, vous n’avez pas fini de vous faire troller par vos collègues.
