Image d’illustration des travaux du pont © Marcel Cannat
TOURISME / POLITIQUE / ACTUALITÉ ROUTIÈRE / Marcel Cannat, vice-président du département chargé des routes, prévoit une fin de vie plus tardive pour ce pont militaire, installé après les intempéries car le terrain est complexe
– Hautes montagnes –
A Risoul, la saison s’est terminée dimanche dernier. Elle avait commencé avec difficulté. Les intempéries du début décembre dernier ont provoqué l’effondrement de la route reliant le village à la gare. Dans une course contre la montre, le département a réalisé des travaux d’urgence. Un pont militaire provisoire a été installé juste à temps pour permettre aux touristes de profiter de la station dès les vacances d’hiver, le 20 décembre. A cette époque, le pont était censé pouvoir survivre à l’hiver. Le printemps est désormais arrivé et l’installation temporaire verra sa durée de vie prolongée pour quelques temps. C’est en tout cas ce qu’indique Marcel Cannat. Le vice-président du département chargé des routes indique que le terrain est compliqué.
« Les sondages (du sol) sont toujours en cours. Soit on construit des murs cloués à l’aide d’un mur. Ou bien nous réalisons des ancrages directement dans le mur et nous montons un enrochement en béton. Pour le moment, pendant que nous construisons ce mur, nous travaillons en dehors de la chaussée.» M. Cannat
Une phase d’étude toujours en cours
Le pont ne gêne pas actuellement l’avancement des travaux, indique le vice-président. “Il y a une autre étude à laquelle nous n’avons pas donné suite : nous avons étudié pour entrer dans le remblai confie Marcel Cannat, mais nous sommes tous d’accord sur le fait que nous ne devrions pas le faire.» Une certitude désormais pour le vice-président en charge des routes : “maintenant on sait qu’on ne peut travailler que sur la partie aval”.
“Il est clair que le pont temporaire restera en place tant que nous n’aurons pas construit le mur contre le mur.” M. Cannat
Le vice-président chargé des routes donne encore une date : au plus tard jusqu’à la fin de l’hiver 2025. Concernant le coût, Marcel Cannat précise que 2 millions d’euros sont déjà prévus pour construire le mur. “La partie technique est vraiment le problème. Une fois en haut, appuyez sur le bouton et ça ira vite.» conclut-il.
N. Dalbera
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