Publié le 11 avril 2024 à 05h28. / Modifié le 11 avril 2024 à 05h31.
Les 15 et 16 juin, le monde aura les yeux rivés sur Nidwald. Plus précisément sur le luxueux complexe hôtelier Bürgenstock, perché au-dessus du lac des Quatre-Cantons. La Suisse espère la participation d’au moins une centaine d’Etats à une conférence de paix sur l’Ukraine. Les attentes concernant la participation et les résultats concrets restent floues. Joe Biden? Volodymyr Zelenski ? En tout cas, la proposition suisse de se réunir pendant deux jours en montagne pour discuter de géopolitique semble convaincante : les pays du G7, l’Union européenne, les Etats-Unis ou encore la Chine trouvent l’idée bonne. Le seul grand absent confirmé sera Moscou.
Il est donc difficile de prédire la portée d’un tel sommet avec autant d’incertitudes, mais pour le NZZ, le simple fait que cette conférence ait lieu est une réussite. Les médias germanophones osent même la comparer à Helsinki, où « en juillet 1973, en pleine guerre froide, Henry Kissinger, alors conseiller à la sécurité du président américain Richard Nixon, réussit à inviter tous les acteurs clés en Finlande pour la première conférence sur la sécurité et la coopération en Europe. Avec une différence fondamentale : l’URSS était alors impliquée alors que « Moscou ne veut rien avoir à faire avec la conférence de Bürgenstock ».
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