« Nous n’allons pas signer la paix pour l’Ukraine au Bürgenstock »

Publié le 10 avril 2024 à 19h10 / Modifié le 10 avril 2024 à 23h39

La Suisse organisera une conférence de paix sur l’Ukraine les 15 et 16 juin au Bürgenstock, un hôtel de luxe aux mains du Qatar surplombant le lac des Quatre-Cantons, situé en territoire de Nidwald. Qui participera et à quoi peut-on s’attendre ? “Il faut rester humble, il y a encore beaucoup d’inconnues”, a expliqué le chef de la diplomatie, Ignazio Cassis, lors d’une conférence de presse. “Nous n’allons pas signer de plan de paix lors de cette conférence”, a ajouté la présidente de la Confédération, Viola Amherd. Le Conseil fédéral espère la participation d’une centaine d’Etats. Les invitations, adressées aux chefs d’État et de gouvernement, seront lancées dans les prochains jours.

Un peu plus tôt dans la matinée, le Conseil fédéral a pris acte des discussions exploratoires menées depuis janvier à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celles-ci ont été jugées suffisamment positives pour passer à la deuxième phase, l’organisation d’une conférence – on ne parle plus de sommet – présentée comme le début d’un processus qui devrait déboucher sur d’autres rencontres. “Sachant que nous agissons à la demande de l’Ukraine, je ne m’attendais pas à autant de réponses favorables”, a commenté Ignazio Cassis, en faisant référence aux Etats du sud, dont certains entretiennent de bonnes relations avec Moscou.