le collectif 37 Alerte Enfance en Danger tire la sonnette d’alarme

le collectif 37 Alerte Enfance en Danger tire la sonnette d’alarme
Descriptive text here

Ils sont pour une école inclusive. Mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix. Ce, la FSU 37, l’Unsa éducation 37, la CGT Éduc’action, Sud éducation 37, la FCPE 37 et l’Udaf d’Indre-et-Loire veulent le faire savoir. Aussi bien à l’Éducation nationale qu’à l’Agence régionale de santé et à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Depuis la révélation l’an dernier par l’inspection de l’académie de 1 200 enfants en attente d’un établissement ou d’un service social ou médico-social (ESMS) – 1 278 cette année – le collectif 37 a tenté d’obtenir une audience auprès des services de l’ARS. Pour la première fois ce 10 avril, elle a été reçue. Une délégation a pu s’entretenir avec le réalisateur et partager une situation jugée critique.

Manque de places, de ressources, de soins, de soignants, de personnel formé

De quoi s’agit-il ? 400 enfants qui n’ont pas de place dans un institut médico-éducatif (IME) dans un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Itep) ou dans un institut de rééducation et d’éducation à la communication, à l’audition et à la vue (Irecov). Plus de 800 autres qui n’ont pas accès aux soins des structures départementales ou hospitalières (entre centre médico-psychologique, médico-psycho-pédagogique, service d’éducation spécialisée et de soins à domicile, etc.).

Le Collectif 37 affirme : « L’administration a été contrainte d’interrompre la scolarité de nombreux élèves (au moins plusieurs dizaines) dont les problèmes de santé empêchent leur admission à l’école. » Et de pointer des conséquences dramatiques pour les enfants et leurs familles.

Pour ces enfants en souffrance, voire en danger, s’ajoutent les difficultés d’être suivis par un orthophoniste, un pédopsychiatre, un psychomotricien… notamment en milieu rural.

Les droits des enfants ne sont pas respectés

Résultat ? “C’est comme un tsunami qui frappe la sphère familiale”décrit l’un des membres de la délégation quittant la réunion. « Cela peut aller jusqu’à la perte d’emploi d’un parent contraint de s’occuper de son enfant. Même l’éclatement de la famille. »

« Nous manquons de ressources, nous manquons de structures, nous manquons de personnel formé… Les droits de l’enfant ne sont pas respectés. » Le collectif a partagé ce constat avec le directeur de l’ARS, le directeur académique, l’inspecteur de l’Éducation nationale chargé des écoles inclusives et le représentant des personnes handicapées de l’ARS.

« Il y a un problème de soins mais il n’y a ni soignants, ni éducateurs, ni prévention. Certains enfants ne vont à l’école que quelques heures, voire pas du tout. »résume Simon Delas après l’entretien, qui a quand même duré une heure. «C’est une première étape. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Une nouvelle plateforme canadienne veut concurrencer Uber et Lyft
NEXT la flamme olympique passera-t-elle près de chez vous ? – .